Je suis nouvelle sur ce forum, je me prénomme Aurélie. Je viens d'attraper le virus du bonsaiii :newsm_1: et je souhaiterais faire mes premiers bonsais à partir de jeunes pousses de pin noir et de houx commun.
Après quelques recherches, j'ai trouvé des informations sur les différents substrats pour bonsai sur un site du Bonsai Club Blesois ( http://www.bonsai-club-blesois.fr/page66.html ) où il est fait référence à des mélanges qui seraient recommandés par la Fédération Française des Bonsais FFB.
Ce serait donc:
Pour les jeunes feuillus :
40% pumice
30% akadama
20% gravier
10% écorce de pin
Pour les feuillus matures:
40% pumice
20-30% akadama
20% gravier
10-20% pouzzolane
Pour les conifères,
60% sable de rivière
20% pouzzolane
10% akadama
10% écorce de pin
Qu'en pensez vous? Que conseilleriez-vous pour mes petits houx et pins noirs? Merci à tous pour vos lumières :spb112:
Tu dois l'adapter en fonction d'une multitude de critères:
-zone géographique
-espèce
-ensoleillement
-la fréquence d'arrosage que tu peux/veux assurer et celle dont l'espèce a besoin
-taille du pot
-exposition au vent
-acidité ou non du sol (pour les azalées par exemple)
-avec/sans abris? véranda?
-etc...
pour etre plus explicite quelques exemples:
-un faux poivrier assez gourmand en arrosage sera ingérable dans de la pouzzo en plein cagnard a marseille alors qu'il pourrait l'etre exposé plein Nord a Dunkerque!
-un tout petit pot exposé plein sud en plein été sèchera en meme pas une heure meme dans le nord de la france.
-un pin qui passe l'automne et l'hiver à l'humidité permanente d'un akadama va certainement finir par faire la gueule.
Tout ceci est schématique mais pas si éloigné de la réalité. Tu te feras de toute facon une idée tres rapidement ;)
Au pire, tu peux faire des test avec des pots sans arbres et tu constateras par toi meme les différences ne serait-ce que de séchage et de contrainte d'arrosages.
mets un pot d'akadama, un de pumice ou de pouzzo de meme contenance plein sud l'été et fait la meme expérience l'hiver.
Je te remercie pour ta réponse super complète Clickfool :spb147:
A la lecture de différents site internet de bonsaikas plus expérimentés, j'avais eu l'intuition qu'il y avait autant de substrats différents possible que de bonsais.
Si je t'ai bien compris, ton message me conforte dans cette première impression, à savoir autant de substrats différents que de bonsais différents.
Je vais essayer différents substrats et observer les réactions. A priori, je vais tenter un substrat plus drainant pour le pin noir car si j'ai bien compris il craint le surplus d'humidité et dans un climat breton il sera bien servi... Pour le houx, je tenterai un mélange drainant/absorbant plus équilibré.
Je verrai les résultats. J'espère pouvoir mettre de belles photos de bonsais la prochaine fois ;)
Quelque soit le substrat retenu, essaye de te simplifier la vie et obtenir un substrat homogène. 100% d'akadama n'est pas idiot. La pumice ou la pouzzolane pure convient parfaitement à un pin. A mon sens le gravier ou le sable de rivière est inutile, même dans le Morbihan que je connais bien, ou alors en quantité moindre genre 10 ou 20%.
Oublie l'écorce de pin. Sans compostage préalable, elle peut s'avérer plus dangereuse et est à réserver aux pins. La litière naturelle du pin mettant beaucoup plus de temps à se dégrader qu'un mulch de broya de feuilles et branches pour feuillus, il faut employer de l'écorce compostée. Cela dit on peut très bien faire sans.
Si le substrat d'un feuillus parait trop drainant, il est toujours possible de limiter son évaporation par l'ajout de sphaigne du Chili hachée
Je crois que l'on n'en trouve pas facilement, ou du moins pas en grande surface. J'ai vu un vendeur sur internet qui me paraît intéressant (http://www.poterie-du-monde.com/substrat-bonsai/akadama,fr,3,27.cfm), à 18 euros les 13 litres. Est-le rapport qualité prix vous paraît correct? Merci d'avance pour vos contributions :spb112:
J'aurais tendance à te conseiller de ne pas t'embêter avec un houx. Un bonsai, ça se travaille, et on met les mains dans la ramure. Si on se fait piquer profondément, comme avec les feuilles de houx, « ça tue l'amour ».