Je vous présente aujourd’hui un nouveau pensionnaire que j’ai acquis en 2012.
C’est un berberis issu de prélèvement et celui qui l’a prélevé prétend que cet arbre aurait 200 ans environ mais en l’absence de son certificat de naissance, je dirai simplement qu’il est vieux
Première photo à l’acquisition et deuxième aujourd’hui
Dans ce laps de temps, il a connu plusieurs contenants et pour le moment il est dans un pot Jacques Marty
Un beau petit costaud mignon trappu, densité a venir, il va être une tuerie cet arbre
Le tronc a pourri ou creusé volontairement?
Inexorablement, les parties mortes du tronc pourrissent, il n’y a rien à faire d’autant plus que ce n’est pas un bois dur.
Du coup, le gros tronc est de moins en moins massif il faut s’y faire
Très beau sujet, pour moi le temps qui a passé lui a été bénéfique, il présente une jolie patine. Petite question : la ramification de l’espèce est elle compliquée, je suis étonné par le côté dépouillé de la ramification, elle est peut-être difficile à maintenir… Tu as sûrement une explication à ce sujet.
Pour la ramification, c’est assez particulier car l’arbre émet de nombreux drageons la plupart du temps à la base des troncs et pour la ramure, il se contente de bourgeonner, voire de fleurir mais sans allonger trop ses pousses.
Parfois il fait aussi des dragons dans la ramures que je dois supprimer pour garder la forme générale.
Je dirai qu’il a une dominance basale très prononcée.
Par exemple, la cime qui était au départ très ou trop plate commence seulement à s’étoffer.
Intéressant cette évolution !
Mais tout de suite je me pose la question suivante :
Qu’est ce qui fait que le bois n’ai pas pourri durant les 200 premières années de ce Berberis vulgaris et qu’une fois en pot il se dégrade en 10 ans ?
J’ai semé des berberis il y a trois ans : c’est toujours émouvant de voir ce que ça peut donner un siecle après
Cet arbre poussait, avec d’autres dans une cour de ferme en Normandie et n’avait probablement jamais été taillé ce qui explique sont gros tronc.
Le prélèvement et la taille drastique qu’il a dû subir à l’occasion du prélèvement ont probablement provoqué des retraits de sève.
L’arbre est toujours vivant mais les troncs survivent à partir de veines vivantes et le reste va pourrir car, comme je l’ai déjà précisé, le bois n’est pas dur mais plutôt spongieux
Oui, il est assez mou et jaune. Les branches fines sont pratiquement creuses. À travailler avec des gants
L’arbre à bien bourgeonné ce printemps et j’ai dû comme d’habitude supprimer tous les drageons de la base.
Maintenant, il est en boutons et va bientôt fleurir
Une photo pour vous le montrer le bourgeonnement caractéristique du berberis qui fait des drageons de partout et qui sont inutiles, à moins de s’en servir pour créer des nouvelles branches
Comme le lonicera nitida
Au débourrement ce vénérable berbéris est rouge.
Mon petit plant issu d’une graine provenant avec certitude d’un arbre de l’espèce botanique est vert. Bien vert, immédiatement.
Le tien verdit plus tard dans la saison. Est-ce que cela signifie qu’il s’agit d’une variété de B. vulgaris ?
Cet arbre est-il un prélèvement de jardin ?
Ou est-ce une caractéristique propre aux vieux individus ?
Hello, en lisant ce post et en ayant taillé quelques drageons sur mes deux lonicera nitida il y a peu, c’est la réflexion que je me faisait également !
Ce que je vois sur photo me semble être surtout l’ opportunité de donner un peu plus de volume à la végétation, en revenant à l’ avenir à quelques nœuds sur ces départs pour la développer petit à petit.
Sur la photo juste avant la floraison je trouve qu’il manque un peu de volume. Il est manifestement impossible de le mettre dans un pot plus petit donc pour une question de proportions j’ ai l’ impression qu il serait mieux avec plus de volume.
Sinon à la vue de l’ arbre on est plus proche des 30-50ans que des 200 ans, mais à la rigueur on s’en fou, ce qui compte c’est l’aspect vénérable de l’ arbre, et cet aspect est bien là.