FICHE BOTANIQUE
AVERTISSEMENT :
Les indications fournies sur cette fiche le sont à titre indicatif et sont susceptibles de modifications ultérieures liées à l’évolution des connaissances. Vous devez « adapter » nos conseils en tenant compte de votre localisation géographique et de votre expérience.
Si vous constatez une anomalie ou une erreur, n’hésitez pas à contacter l’équipe des rédacteurs.
Généralités
Famille : Rosaceae
Genre : Cotoneaster
Espèce : horizontalis, franchetti, skogholm, damnerii, microphyllus…
Nom commun : Cotoneaster
Observations générales
Bien qu’il ne ressemble pas vraiment au cognassier, le nom « Cotoneaster » vient du grec « Kotoneon » (coing) et du latin « istar » (similaire).
Certaines variétés de Cotoneaster sont à feuilles persistantes, d’autres à feuilles caduques et certains maintiendront leurs feuilles ou les perdront selon le climat.
La plupart de Cotoneaster sont des arbustes s’accrochant aux roches ou aux murs mais quelques uns, comme le Cotoneaster frigidus se développeront comme de vrais arbres. Toutes les variétés sont appréciées pour leurs baies voyantes et leurs attrayantes fleurs roses ou blanches. Les Cotoneasters ont un avantage supplémentaire sur leur cousin, le Pyracantha, ils n’ont pas d’épines !
Avec ses feuilles naturellement petites, ses jolies fleurs et baies et sa croissance rapide, le Cotoneaster est le genre idéal pour un premier bonsaï, il supporte très bien les erreurs de débutants et se trouve très facilement dans les pépinières ou même dans les jardins.
Quelques espèces appropriées aux bonsaï :
Cotoneaster adpressa : cotoneaster à feuilles caduques à fleurs roses, fruit rouge et une belle couleur d’automne.
Cotoneaster congesta : arbuste à feuilles persistantes à fleurs blanches et fruits rouges. Très petit, et particulièrement adapté au mame.
Cotoneaster divaricatus : Originaire de Chine, ce Cotoneaster peut mesurer jusqu’à 2 mètres. Il a des fleurs roses, des baies rouges lumineuses et une belle couleur d’automne avant de perdre ses feuilles. Robuste dans les zones 5-8, il résiste mieux au froid que la plupart de Cotoneasters.
Cotoneaster horizontalis : fleurs blanches ou roses. Sa croissance en arête et feuilles larges n’est pas typique du genre mais c’est une des variétés les plus populaires en bonsaï.
Cotoneaster microphyllus : bon candidat pour les bonsaï d’intérieur, cet arbre a les fleurs blanches et le fruit rouge. Ses feuilles minces et pointues sont vert-foncé glacé.
Zone climatique
Zone USDA 6 à 7
Obtention
Semis : Les graines doivent être stratifiées et semées au début du printemps. L’idéal est de pouvoir récupérer les déjections des merles à l’automne quand ils vivent dans un jardin où les cotoneasters portent des fruits.
Bouture : Possible et facile en Juin-Juillet. Compter environ six semaines pour raciner. Pour de petits bonsaï (10 à 15 cm), les Cotoneaster peuvent être cultivés à partir de boutures en un an ou deux.
Marcotte : Possible au moment du débourrement au printemps. Le marcottage au sol est idéal sous les cotoneaster à branches basses.
Prélèvement : de jeunes sujets (semis spontanés) sous les plus grands, dans les jardins.
Culture
Paramètres généraux
Difficulté : Très facile
Vitesse de croissance : Rapide
Exposition : Plein soleil de préférence mais supporte l’ombre.
Ventilation : Supporte bien le vent.
Hygrométrie : Humide de préférence
Plage de température : de préférence, protéger du gel mais bonne résistance jusqu’à -5°C pour la plupart des espèces.
Soins
Arrosage : Fréquent en été. Si l’arbre manque d’eau en période de fructification, il sacrifiera ses fruits. On pourra également vaporiser hors soleil.
Laisser légèrement sécher entre 2 arrosages en hiver.
Rempotage : Annuellement. Jusqu’à un tiers des racines peut être enlevé mais le Cotoneaster n’aime pas qu’on mette ses racines à nu : ne pas démonter complètement la motte et procéder rapidement.
Substrat : Substrat drainant.
Il ne faut pas oublier non plus que le choix du substrat dépend aussi de l’étape de culture et de la région dans laquelle l’arbre est cultivé.
Pour les débutants, un substrat composé à 100 % d’akadama sera parfait, le temps d’en apprendre un peu plus.
Fertilisation : Toutes les deux semaines pendant toute la période de croissance. Cesser en période de floraison. Reprendre de fin Mai à fin Octobre.
Taille : Le Cotoneaster résiste très bien à la taille et donne beaucoup de rejets qu’il faudra soigneusement éliminer pour favoriser la croissance du tronc. Les nouvelles pousses doivent être raccourcies à une ou deux feuilles tout au long de la saison de croissance, après floraison.
Ligature : Juste avant le débourrement au printemps en protégeant l’écorce.
Phytosanitaire
Sensible aux pucerons, à la rouille et au feu bactérien.
Cotoneaster horizontalis est particulièrement attrayant pour les abeilles et les guêpes, ce qui n’est pas dangereux pour la plante mais peut l’être pour le bonsaï-ka.
Pour de plus amples renseignements, se reporter à la rubrique Mon arbre est malade.
Esthétique
Les Cotoneaster se prêtent au mame et au shohin mais sont plus difficile à traiter en grands bonsaï.
Styles : Se prêtent à tous les styles, sauf forêts compte-tenu du développement important des branches qu’il vaut mieux pouvoir cerner isolément.
Formes droites, battues par les vents, très souvent en cascades également.
Poteries : Compte-tenu de la floraison/fructification, les pots brun mat conviennent très bien, ainsi que les verts ou bleus foncés. Les formes seront prévues en fonction du style de l’arbre : les ramifications sont fines et n’exigent pas de pots très profonds, hors cascades.
Pour plus d’informations, consulter la rubrique Esthétique
Photographies
cotoneaster
debut de floraison. Propriétaire Kingju
cotonaester horizontalis
Feuilles de cotonaester horizontalis
(Photo : Diex)
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