– Nom scientifique ou Latin : Tamarindus indica. (Synonymes : Tamarindus occidentalis, Tamarindus officinalis.)
– Nom commun : Tamarinier.
– Famille : Caesalpiniaceae (Leguminosae).
– Origine et description :
Originaire d’Afrique il est présent dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales sèches, on le trouve aussi bien dans l’arc des caraïbes qu’en l’inde.
Sa premiere qualité "en tant qu’arbre" est sa rusticité, son adaptabilité, en effet, il est capable de prosperer tant sur des sols profonds et perméables que des sols légers et ferrugineux.
Au niveau de la nanification, le principal attrait au yeux des bonsai-ka est son écorce. Elle varie du noir aux teintes grisâtres, très crevassée, rugueuse et formant rapidement des sortes d’écailles qui s’éffritent avec le temps. Un peu tel un pin.
Son ravissant feuillage vert tendre possède la particularité d’etre sensoriel, en effet, les feuilles se ferment par action du froid. (une théorie existe et établi plutot que ce serait par manque de lumiere.) C’est ainsi que les folioles fixées par rapport à une symetrie axiale qu’est la nervure centrale vont l’une sur l’autre en l’espace de quelque instants lors lorsque la nuit tombe.
La mise en valeur du Tamarindus est assé aisé via une descente progressive du niveau de terre, on peut ainsi faire apparaitre plus de 15cm de racines, conférant à l’arbre une formidable allure de palétuvier.
Les fleurs présentes sous forme de grappes sont hermaphrodites et possède une couleur légèrement rougeâtre ou jaune (avec des stries roses ou pourpre)
– Luminosité :
Nécessite un apport conséquent et continu de lumière toute l’année attention cependant, le Tamarindus Indica est un spécimen très photosensible, il ne suportera pas un déplacement brutal vers un lieu trop éclairé bien que lui faire prendre un bain de soleil en été lui fasse le plus grand bien !
– Température :
Il s’acclimate facilement dans les zones tempérées où il résiste mieux au froid que les agrumes.
Pour une culture en france métropolitaine, malgré cela, les préserver du froid du mieux possible, encore plus pour les jeunes plants extremement sensible aux courants d’air froids.
Doit impérativement être placé en intérieur ou en serre chaude la température idéale tournant autour des 20°C.
– Arrosage :
Laissez sécher "partiellement" le substrat entre deux arrosages.
Vaporiser à souhait. 2 voir 3 fois en été, 1 fois tout les deux jours en hiver.
– Fertilisation :
Une fois par mois, du printemps à l’automne.
Suspendre pendant trois mois après rempotage.
– Taille et ligature :
Il faudra ligaturer en début de printemps et libérer les rameaux en fin d’été en même temps, l’on procèdera à une coupe du surplus de feuillage qui se sera developpé, en particulier à l’aisselle du tronc.
– Rempotage :
Au printemps, avec une fréquence de 2ans pour les jeunes et moyens sujets (Le tamarindus indica est un arbre à la tres longue longévité, pouvant vivre jusqu’a 300 ans.)
Comme toutes les légumineux, il est fragile au niveau des racines et il vaut mieux le rempoter plus souvent en taillant peu dans le pain racinaire que rarement avec des tailles importantes. Il est possible que vous trouviez des nodules sur les racines comme sur la plupart des légumineuses. Il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un stockage d’azote.
Il aime un substrat plutot acidifié, le ph entre 5.5 et 6.5 et bien drainant, ainsi un mélange de terre de bruyère allégé par du sable de rivière et mélangé avec un tout petit peu de pouzolane fera très bien l’affaire.
– Enemis :
Très résistant. Quelques attaques de cochenilles ont été rapportées, sinon, aucun enemis connus !
– Multiplication :
Se multiplie par semis, mais également par marcotte aerienne.
Différentes techniques de semis sont en cours d’étude, un futur message sera posté afin de vous informer des résultats.
– Photographies :
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– Remerciements :
Un grand merci à Bernard Decaudin, Yolande Sainte-Rose et tout ceux qui m’ont permis d’ecrire ce guide.