ERABLE SYCOMORE et BONSAÏ -- Conseils pour une culture raisonnée

  • Article rédigé par toto25. – Version 1.1 – Janvier 2010.
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L’ERABLE SYCOMORE.

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L’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) est un arbre de belle facture, commun dans la plupart des forêts de France. On le rencontre surtout en montagne, jusqu’à 1800 mètres d’altitude, accompagnant volontiers l’épicéa, le sapin et dont le copinage avec le hêtre est lié à un sol frais et à une atmosphère humide.
Cette espèce prend sa pleine mesure en milieu forestier, pouvant vivre de trois à cinq cents ans. Il peut, dans des conditions propices, devenir majestueux.
C’est une espèce colonisatrice, aux larges feuilles cordiformes, de 10 à 25 centimètres de diamètre qui tombent à la première gelée.
Il est aussi appelé l’arbre aux mains en raison de la forme de ses feuilles.
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Cinq espèces d’érable se trouvent à l’état spontané sur le territoire français :

  • L’érable sycomore, le plus commun (Acer pseudoplatanus),

  • L’érable champêtre (Acer campestre),

  • L’érable plane (Acer platanoïdes),

  • L’érable de Montpellier (Acer monspessulanum),

  • L’érable à feuilles d’obier (Acer opalus).

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   Feuilles et samares d’érable sycomore (L’érable – ACTES SUD).

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           Un érable sycomore centenaire – Jura français (Juin 2009).

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           L’écorce du sycomore à l’âge adulte, grisâtre à roussâtre, 
           se desquamant en plaques écailleuses.

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Dans la mythologie grecque, l’érable était dédié à Phobos, dieu de l’épouvante. Associé à son frère, Déimos, dieu de la frayeur, ils harcelaient les troupes de guerriers antiques.
Ne soyons pas ces soldats d’un autre temps, plein d’effroi et de crainte face au sycomore. Il mérite toute sa place dans nos collections, comme d’autres, bien plus glorieux. Certes, l’érable sycomore ne se dévoile pas si facilement. Le chemin est long, semé d’embûches ; ici de larges feuilles, là une ramification frustre.
La nature est belle, riche et diverse. Puissions-nous en être dignes.
Pour ces raisons et le défi qu’il nous impose, le sycomore me semble être l’arbre d’une vie de bonsaïka.

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           Fructification de l’érable. Jura français (Juin 2009).

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           Sept érables sycomores pour un tableau très champêtre.
           Jura français (Novembre 2009).

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LE SYCOMORE BONSAÏ — Conseils pour une culture raisonnée.
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L’érable sycomore pose des problèmes techniques plutôt difficiles nécessitant quelques connaissances de base. Ce travail, que je propose à votre sagacité, est le fruit de ma pratique et n’engage que ma personne et mon expérience. Il est susceptible d’être amendé au fil du temps.

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A) CONSIDERATIONS GENERALES.

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La culture en pot doit tenir compte des contraintes que nous impose cet arbre, d’ailleurs variables en fonction de son âge :
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  • Une croissance apicale rapide les premières années :.

Les tiges poussent vite les premières années, dans le sens de la hauteur. Proportionnellement, le grossissement du tronc est plus lent ; ce problème sera corrigé par des pincements répétés de la pousse apicale favorisant la formation des branches basses, améliorant doucement l’accroissement en diamètre du tronc et la conicité.

La pousse du sycomore, en nature, est spectaculaire les premières années, pouvant atteindre 0,5 mètre par an.
Quiconque s’est essayé à démarrer un jeune plan de sycomore a pu mesurer les dégâts. Il n’est pas rare d’avoir des entre nœuds de 8-10 cm en fin de printemps.
C’est une des raisons qui me pousse à penser qu’il faut, dès le début, travailler l’arbre dans un pot. Certes le tronc grossira moins vite mais on évitera des coupes sauvages de branches et de vilaines cicatrices.
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  • Des rejets faciles à partir de la souche lorsque l’arbre est coupé :

C’est une particularité (non une exclusivité) de cette espèce que de pouvoir émettre des rejets sur souche et cette caractéristique peut être utile à l’élaboration d’une forme à troncs multiples.

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  • Une pousse généreuse lors du débourrement :

Au printemps, l’érable sycomore présente une pousse vigoureuse. L’engrais, à décomposition lente, sera appliqué à l’ouverture des feuilles donc sans conséquence sur la taille du feuillage et des entre-nœuds.

Le calendrier général de distribution de l’engrais peut s’envisager comme suit :

~ Application d’engrais organique à l’ouverture des feuilles, le plus souvent mi-avril en fonction des régions,

~ Défoliation possible début du mois de juin,

~ Application d’engrais organique de mi-août jusqu’à fin novembre.
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Le dosage subtil des quantités nécessaires d’engrais s’acquière avec le temps. Il dépend de paramètres divers tels que l’état de santé de l’arbre, son niveau de maturation, l’importance des tailles et des travaux réalisés et son comportement l’année précédente.
Comptez les boulettes d’engrais dispensées ; cela permet d’ajuster l’amendement les saisons suivantes, aussi finement que possible.

[Ne pas oublier que le sycomore génère des pousses vigoureuses, épaisses, aux entre-nœuds parfois très longs.]
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  • Des ramifications relativement peu nombreuses et grossières :

Inutile de s’évertuer, la ramification du sycomore ne sera jamais celle d’un Zelcova. Il faudra éviter, malgré tout, les entre-nœuds trop longs et les pousses de l’année épaisses et rigides.

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           Belle ramification d’un sycomore centenaire.

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A l’évidence, de nombreuses années sont nécessaire pour obtenir une ramification honorable. La taille seule n’y suffit pas ; s’y ajoute la maitrise de l’arrosage, un soleil généreux et le dosage juste de l’amendement ; bref, l’association du savoir théorique et pratique au chevet d’un arbre de culture facile mais de gestion complexe.
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  • des difficultés à cicatriser et parfois une cicatrisation hypertrophiée :

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           Cicatrice sur tronc de sycomore bonsaï.
           Noter les cernes annuels au nombre d’une dizaine. 
           L’écorce, en vieillissant, absorbera parfaitement cette cicatrice.

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Pour pratiquer l’ablation de branches d’un diamètre important, utiliser une pince concave creuse car le bourrelet de cicatrisation est conséquent. Cette pratique permet d’éviter, autant que possible, les cicatrices hypertrophiées inesthétiques.
La cicatrisation est lente mais, me semble-t-il, pas beaucoup plus que pour le hêtre. Sur les plaies larges, appliquer une pâte protectrice car le bois sous-jacent est assez tendre et le risque de chancre n’est pas nul.
Pour les rameaux plus fins et d’extrémité, je préfère couper en laissant un moignon favorisant une ramification naturelle faite de ruptures successives.

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  • L’amélioration lente du tronc, de l’aspect de l’écorce et des ramifications :

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           Sycomore bonsaï – maturation de l’écorce en cours.

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L’écorce juvénile du sycomore est d’abord blanc gris jaunâtre puis gris rougeâtre ; enfin l’écorce se craquelle en plaques écailleuses de couleur gris beige rosé à roussâtre. Il faut plusieurs dizaines années pour aboutir à une écorce mature.

En pot, le tronc grossit lentement, d’environ 3 à 4 cm en quinze ans. L’avantage est de maîtriser un tant soit peu la ramification. En pleine terre, le sycomore grossira plus vite mais en contrepartie, l’exubérance des pousses annuelles sera plus difficile à contenir.

Si le sycomore est travaillé en pot de culture, le rempotage se fera tous les ans pour les jeunes plans, tous les deux ans pour des pré-bonsaï, tous les trois ans pour des bonsaï plus établis (chiffres indicatifs).

A noter, paramètre remarquable, la capacité du sycomore à fusionner au niveau des troncs ; cette technique permet d’améliorer une base d’arbre, une base racinaire voire d’obtenir un tronc en associant plusieurs jeunes plans.

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           Erable sycomore de montagne issu de deux troncs fusionnés.
           Jura français (Novembre 2009).

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  • De grandes feuilles au rendez-vous :

Les dimensions de la feuille du sycomore nous imposent de créer un arbre de grande taille afin d’améliorer l’harmonie entre la taille de l’arbre et celle des feuilles. Les plus vertueux d’entre nous pourront s’essayer à travailler des arbres de taille plus modeste ; il faudra alors maitriser l’équilibre entre l’arrosage, le soleil, le substrat, la taille et la quantité d’engrais forcément restreinte.

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           Ce sycomore, acheté en pépinière, est en cours de structuration.
           Les feuilles mesurent de 6 à 10 cm.

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  • La maladie des tâches noires (Rhytisma acerinum) parfois présente sur les arbres prélevés :
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           Maladie des tâches noires sur feuille d’érable sycomore.
           (Google images – Rhytisma acerinum).

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Signes caractéristiques :

Présence de Juillet à Octobre de taches noires goudronneuses, cernées d’un liseré jaune, entrainant une perturbation de la photosynthèse, la chute prématurée des feuilles et, au pire, une perte de croissance de l’arbre. Eliminer très rapidement et brûler les feuilles d’automne qui jonchent le sol, pour couper court au cycle du champignon (du type Ascomycète).

Au chapitre des parasites et maladies, notons aussi les classiques cochenilles et l’oïdium plus volontiers rencontré sur la nouvelle génération de feuilles après défoliation.
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  • Une espèce sensible au chancre, requérant la protection des plaies :

La taille doit être pratiquée avec des outils propres et bien affûtés et les plaies recouvertes de pâte de protection. D’une manière générale, le bois mort n’est pas présent sur les sycomores dans la nature. Laissons donc les jin, shari et autres miki (uro ou saba de petit nom) à des espèces plus adaptées.
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  • Le port naturel du sycomore, simplement majestueux :

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           Erable sycomore bicentenaire – Jura français (novembre 2009).

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Le port naturel comprend un tronc cylindrique et droit portant un houppier ample, assez dense, formé par de grosses branches obliques et ascendantes.
Noter le mouvement harmonieux des branches basses à droite ; à méditer pour la formation de nos bonsaï.
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B) LA RAMIFICATION.
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Objet de tous les désirs, de toutes les craintes ou de toutes les colères, la ramification du sycomore est un défi en soi. Posons les problèmes et examinons tranquillement comment notre sycomore se comporte dans la nature.
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           Pousse apicale du sycomore (acrotonie).
           (Photographie prise en milieu naturel).

Les troncs sont âgés d’environ 10 ans. Les entre-nœuds sont longs et la ramification est de type secondaire, rarement tertiaire.
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           Lente amélioration de la ramification.
           Sycomore âgé d’environ 50 à 60 ans.

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           Ramification d’un sycomore centenaire, d’une beauté sauvage.

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Les branches et les rameaux se déroulent en une multitude de ruptures successives. Il émane de cette architecture spécifique du rythme, de l’énergie et une grande force d’expression. A noter, de temps à autre, une courbe plus molle apportant une note d’étrangeté à l’ensemble.

Bien du temps sera nécessaire pour obtenir une belle ramification sur nos bonsaï.
Deux armes essentielles sont à notre disposition : la patience et une paire de ciseaux.
De fait, c’est la taille aux ciseaux qui façonnera une ramification naturelle faite d’angles et de ruptures. La ligature n’a pas vraiment sa place ; s’il s’agit de courber des tiges raides et longues alors vaut mieux les retirer. Par contre, le haubanage au raphia est tout à fait opportun, permettant de placer les branches secondaires et tertiaires.

Ne pas oublier d’ériger les branches dans les trois dimensions de l’espace et de tenir compte de cette caractéristique des sycomores à produire des feuilles opposées pour judicieusement sélectionner les bourgeons.

Ne soyez pas trop systématique en ne sélectionnant que des bourgeons et rameaux extérieurs. Laissez-vous surprendre par un bourgeon intérieur, un petit rameau filant légèrement vers le haut ou vers le bas ; ne les supprimez donc pas radicalement.
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           L’examen de la ramification est tout à fait édifiant.

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Laissez un moignon d’environ un centimètre lorsque vous supprimez un rameau.

Reprenez le plus tard en le coupant à la perpendiculaire de la branche. Ainsi, vous reproduirez les angles et les ruptures qui font la beauté de la ramification des sycomores dans la nature.
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La flèche A nous indique le moignon d’un rameau qui a été coupé selon le même axe que la branche. Il doit être repris et coupé à la perpendiculaire de la branche (comme indiqué par l’axe rouge en B) ; cela entrainera, après cicatrisation, un bel angle, très naturel.
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Pour parer à une ramification frustre, il serait tentant de multiplier le nombre de rameaux tertiaires. Pourtant ce procédé alourdit visuellement les branches et ne doit pas être la solution à terme. Il semble plus avisé de limiter le nombre de rameaux tertiaires et de multiplier les rameaux de niveau 4, aux entre-nœuds courts.

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           Erable sycomore - 35 ans - Forme neagari.
           Collection de l'auteur (photo 2014).
           
           L'arbre nous invite à plonger dans ce grand  espace gauche,
           lieu de l’imaginaire, lieu de silence méditatif.

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C) LA STRUCTURATION ET LA MISE EN PLACE DE LA RAMIFICATION :
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Pour mener à bien un projet de structuration et d’élaboration d’un sycomore bonsaï, deux situations bien différentes sont à distinguer :
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1) Première situation, celle d’un arbre en formation issu d’un semis ou d’un jeune plan de pépinière ou de prélèvement :

  • Le sycomore présente une croissance rapide les premières années, jusqu’à 50 cm par an dans la nature, soit 5 mètres en dix ans.

  • Il s’agit d’une croissance apicale, l’arbre cherchant d’abord à s’élever et à faire un tronc. Il faudra donc le contraindre à former des branches, sans quoi le risque est grand de se retrouver avec un tronc grêle, long et dégarni.

  • Pour pallier à ce souci, on pratiquera des pincements répétés sur la pousse apicale en n’intervenant que modérément sur les pousses basses qui vont prendre de la force et grossir (équilibre et répartition des forces sur l’ensemble de l’arbre).

  • La défoliation est envisageable et souhaitable dès ce stade de structuration mais, entendons-nous bien, pas pour diminuer la taille des feuilles. Elle aura pour but d’obtenir des branches primaires puis des rameaux secondaires par émission d’une nouvelle pousse à la suppression de la feuille (anticipé).
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Les pincements répétés sur la pousse apicale ainsi que la défoliation partielle annelle permettent :

  • D’amorcer la formation des branches basses et la ramification,

  • D’améliorer lentement la conicité,

  • D’obtenir des courbes et du mouvement au niveau du tronc sans quoi, en le laissant pousser librement, on obtient un tronc raide.

Les pincements sur la pousse apicale se pratiquent :

  • En rabattant rapidement la pousse apicale lors de la croissance printanière le plus souvent à la première paire de feuilles,

  • En rabattant la pousse obtenue après défoliation là aussi à une paire ou deux paires de feuilles.
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Les branches basses sont laissées libres de s’exprimer, éventuellement rabattues à deux ou trois paires de feuilles pour répartir judicieusement l’énergie et la force sur chaque branche et l’ensemble de l’arbre.
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La défoliation partielle et ciblée au niveau des branches basses, fin-mai début-juin, permet d’obtenir, une même année, des anticipés amorçant la ramification de niveau 2 ; sur la zone apicale, l’anticipé formera la nouvelle pousse apicale.
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Ce travail se répétera année après année, jusqu’à obtention d’une structure cohérente : tronc, branches primaires et rameaux secondaires. Une quinzaine d’années seront nécessaires ; viendra ensuite une phase ou le travail principal sera celui de l’élaboration de la ramification fine de niveau 3 puis 4 avec des entre-nœuds courts.
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2) Deuxième situation, celle d’un arbre déjà structuré au niveau du tronc et des branches primaires :
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A ce stade d’évolution de notre pré-bonsaï, nous utiliserons principalement quatre techniques pour améliorer la ramification.
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a) Le pincement printanier : à pratiquer très rapidement après l’apparition de la première paire de feuilles. Au centre de celle-ci apparait une petite tigelle porteuse de la future deuxième paire de feuilles. Cette tige doit être coupée (dès qu’elle sera présente et abordable) avec une paire de ciseaux.
Cette technique a pour but de limiter la vigueur et d’obtenir des entre-nœuds plus courts et moins épais.
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b) La défoliation : a pour but, d’une part, d’obtenir des anticipés après la suppression des feuilles et, d’autre part, de favoriser l’éclosion de bourgeons multiples ; deux conséquences très intéressantes chez cette espèce dont on sait la difficulté à faire une ramification suffisamment dense.
Il n’est pas nécessaire de défolier l’arbre dans sa totalité. On peut y laisser les feuilles de petite taille sur les zones faibles.

Pour défolier l’arbre, couper les pétioles à mi-distance entre le rameau et la base de la feuille. Immanquablement, deux à trois semaines plus tard, les bourgeons vont gonfler à la fois dans le cadre d’un bourgeonnement terminal mais aussi d’un bourgeonnement arrière.
Enfin, ces nouveaux rameaux d’été seront eux aussi pincés à la première paire de feuilles.
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c) La taille d’été :
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Après défoliation, huit bourgeons sont apparus sur ce rameau de 5 cm :

  • Sur cet exemple, ce sont les deux bourgeons terminaux (flèche T) qui peuvent être supprimés comme indiqué par la flèche rouge. Il restera alors six bourgeons (75 %) qui se répartiront l’énergie et la sève.

  • Si nous ne conservions sur le rameau que les trois ou quatre bourgeons les mieux placés, alors le risque serait grand de voir les futures pousses s’épaissir et les entre-nœuds s’allonger, ce qui est contraire à notre attente.

  • Conservez donc la majorité des rameaux et des bourgeons afin de répartir l’énergie sur toutes les pousses. Supprimez, au fur et à mesure, les rameaux mal situés, trop épais ou trop allongés en les remplaçant par des pousses plus adéquates ; ceci afin de garder l’équilibre et d’éviter que l’arbre s’emballe.
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    Ces règles prévalent pour la taille d’été mais aussi lors de la taille de fin d’hiver. Ces deux tailles sont qualitatives. Et, comme nous l’avons vu, l’une et l’autre supprimeront peu de rameaux à la fois.
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    d) La taille de fin d’hiver, les travaux pratiques :
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             Trois zones issues d’une ramification secondaire. 
             (Photographie prise en décembre).
    

Zone 1 (à gauche) : rameau tertiaire porteur de plusieurs rameaux de niveau 4 dont certains, au nombre de trois ont des entre nœuds courts.
Zone 2 (au centre) : belle ramification de niveau 4. Entre-nœuds très courts, de l’ordre de 1 cm.
Zone 3 (à droite) : grande pousse rigide et épaisse (aussi appelée baguette ou haricot) d’environ 5 cm, inesthétique et supportant trois pousses de niveau de ramification 3.
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CHRONOLOGIE DES TRAVAUX :

- Sur la zone 1 : suppression des deux rameaux marqués d’une croix noire avant le débourrement printanier (l’un file à la verticale vers le bas et l’autre est mal orienté). Seuls deux rameaux (sur les onze que comptent les trois zones) sont retirés, ce qui permet de répartir l’énergie et d’éviter que l’arbre ne s’emballe. La défoliation peut se faire début-juin.
Au final et dans cette zone, trois ou quatre rameaux, les plus courts et les mieux placés seront sélectionnés au printemps suivant.

- Sur la zone 3 : au sujet de ce rameau trop allongé qui ne porte malheureusement aucun bourgeon visible en deçà de la pousse rigide de 5 cm (zone cerclée de noir), trois possibilités :

  • Des bourgeons faibles émergent au printemps au moment du débourrement dans la zone cerclée de noir. Laisser le tout pousser en veillant à l’ensoleillement de toutes les feuilles. Couper en juin selon la flèche noire. Ne pas défolier les feuilles des pousses restantes.

  • Si rien ne se passe dans cette zone au printemps, défolier la zone 3 début-juin ce qui a pour but de faire émerger des bourgeons en arrière.

  • Si aucun bourgeon n’apparait malgré la défoliation (dans la zone cerclée de noir), le rameau sera coupé comme indiqué par la flèche noire au printemps suivant, forçant l’arbre à réagir (avec le risque de perdre tout le rameau jusqu’à la branche secondaire en amont).

- Sur la zone 2 : ne pas défolier, à priori, ce rameau en équilibre.

- Sur l’ensemble des zones : pincement à la première paire de feuilles. Veiller à ce que toutes les feuilles reçoivent le soleil.

Ce travail doit se répéter sur toutes les zones de l’arbre.
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Cette taille de fin d’hiver (comme celle d’été) est une taille nuancée et qualitative. Ces deux tailles donnent du sens à notre travail et ne pourront être pratiquées que si nous sommes à l’écoute de notre bonsaï.
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D) EN RESUME ET CHRONOLOGIQUEMENT, VOICI LES GESTES QUE NOUS REALISERONS ANNEE APRES ANNEE :
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  • Taille de fin d’hiver avec sélection des rameaux juste avant le gonflement des bourgeons,
  • Pincement printanier à la première paire de feuilles,
  • Défoliation fin-mai début-juin,
  • Taille d’été avec sélection des rameaux et des bourgeons après défoliation.
  • Pincement des rameaux d’été à la première paire de feuilles.
  • A part et pour mémoire, la taille de structure :elle est pratiquée à la fin de l’hiver et l’année d’un rempotage. Cette taille a pour but de retirer un volume de branchage important.
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E) AMELIORATION DE LA RAMIFICATION ET DU COMPACTAGE SUR UN ARBRE CONSTITUE :
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Les feuilles sont retirées fin Mai - début Juin favorisant l’entrée de la lumière et le bourgeonnement arrière. Les petits rameaux internes faibles sont respectés et leurs feuilles sont laissées en place.
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Une fois les feuilles repoussées quelques semaines plus tard, retirer à nouveau ces nouvelles feuilles mais seulement 1 sur 2.
Une lumière suffisante pénétrera à l’intérieur de l’arbre favorisant les bourgeons fraîchement éclos et les pousses faibles dont le feuillage avait été initialement respecté.

Tout cela se pratiquant sur un arbre en bonne santé, ayant reçu de bonnes doses d’engrais au printemps et en tournant l’arbre régulièrement sur toutes ses faces.

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N.B.
Il est remarquable de constater, au bout de 15 à 20 ans, l’équilibre des forces lors de la pousse printanière. Un arbre bien travaillé, sous contrôle bienveillant de son bonsaïka, réduira naturellement la taille de ses feuilles. Les entre-nœuds sur l’ensemble des branches seront courts, de l’ordre de quelques millimètres.
Par contre, si l’arbre est d’une manière ou d’une autre « stimulé » (coupe intempestive de rameaux, changement dans le réglage des paramètres tel que le soleil, l’arrosage, l’engrais, l’effeuillage …etc.), les entre-nœuds s’allongeront de plus belle.
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TRAVAUX PRATIQUES :
Voici une branche à tailler :
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           Dessin Otoktone 
  • L’entre-nœud de la Zone 1 est raide, allongé et très inesthétique : A RETIRER

  • Autant que possible, en amont, on essaie de limiter la formation d’entre-nœuds aussi laids. Pour ce faire :

1) retirer le bourgeon central juste avant qu’il ne s’ouvre ; les bourgeons latéraux (en 3) prennent le relais,

2) ou laisser se développer le bourgeon central puis couper, dès son apparition, la 2eme paire de feuilles (à faire sur l’ensemble de l’arbre) ==> les entre-nœuds diminuent de longueur.
Si, malgré tout il est trop long, il faudra le retirer et les bourgeons latéraux (en 3) prendront le relais.
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ATTENTION !
La Zone 2 peut rapidement devenir fouillis (plusieurs départs de rameaux) et grossir laidement.

==> tailler avec soin et précisément les pousses à retirer,

==> pas plus de 2 départs de pousse sur une même zone,

==> retirer les bourgeons inutiles avant leurs développements.
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F) LES AUTRES GESTES DE CULTURE :
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1) Le semis :

  • Stratification des graines au froid (3 à 5°) dans le bac à légumes de votre réfrigérateur pendant 1 mois 1/2 à 3 mois dans du sable humide.
  • Préparation du sable humide : prendre 1 litre de sable fin « sec » ; rajouter 12 centilitres d’eau.
  • Semis au printemps dans un terreau adapté ; couvrir les graines de quelques millimètres de sable.
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2) L’exposition :
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Placez l’arbre au soleil tout au long de l’année en le tournant très régulièrement sur toutes ses faces. Cette règle est valable à tous les stades de formation du sycomore. Elle revêt encore un peu plus d’importance lorsqu’il s’agit d’élaborer une ramification fine et suggestive.
Les jeunes feuilles printanières et celles issues de la défoliation doivent bénéficier du soleil (action relative sur la longueur des entre-nœuds et la taille des feuilles). Il faudra alors être vigilant sur le rythme des arrosages.
On peut ombrager légèrement l’arbre aux heures les plus chaudes des mois d’été.
Il est inutile de protéger le sycomore en période hivernale. Il résiste bien aux températures basses voire très basses (jusqu’à -15° degrés pour mon expérience).
Au plus fort des froids hivernaux, nous pourrons protéger le pain racinaire selon les recettes habituellement proposées (écorce de pin …).
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3) L’arrosage :
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L’arrosage sera abondant afin de bien imbiber l’ensemble du substrat. Il sera renouvelé lorsque la terre s’asséchera (et non se desséchera).
La réduction du rythme des arrosages s’impose en période hivernale et lors de la défoliation.
La réduction draconienne de l’arrosage, lors et après le débourrement, me semble dangereuse car les nouvelles feuilles flétrissent vite et/ou sèchent partiellement voire totalement. La marge, entre le bénéfice attendu et le risque d’altération du tissu végétal, est finalement assez étroite. Là encore, l’expérience acquise au fil des années vous apportera les clés du gain escompté.
Enfin pour mémoire, n’oublions pas les paramètres influant le rythme des arrosages : les travaux réalisés (par exemple les tailles ou la défoliation), les saisons, l’ensoleillement, la température, le vent, les caractéristiques propres à votre arbre enfin la qualité du substrat.
La fréquence des arrosages est liée au substrat, sa composition et sa granulométrie. J’utilise personnellement l’Akadama pure de granulométrie moyenne, certes par habitude, mais aussi parce que les sycomores semblent s’y complaire et que cela correspond bien à mon rythme de vie (pour la fréquence des arrosages).
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4) L’amendement :

En ce qui concerne l’engrais, distribution généreuse pendant la période de structuration de l’arbre ; de toute façon les jeunes pousses sont assez épaisses et grossières. Par la suite, la quantité d’engrais sera plus raisonnable, voire restreinte lorsqu’il s’agira d’élaborer une ramification de niveau 3 puis 4 avec des entre-nœuds courts.
Enfin, n’oublions pas qu’il est nécessaire de donner de l’engrais à un arbre lorsqu’il subit des travaux sur le tronc, les branches ou les feuilles quand bien même nous désirons réduire la taille des feuilles et des entre-nœuds.
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5) L’esthétique :

Le sycomore bonsaï trouvera sa pleine expression dans la forme droite informelle, les formes à troncs multiples et les groupes d’arbres de trois à cinq sujets.
Il est peu probable de pouvoir créer des sycomores au feuillage épars réparti en petites masses foliaires en raison des caractéristiques propres à cette espèce. Nous élaborerons donc des arbres au feuillage compact ; il sera nécessaire d’en tenir compte lors de la structuration de l’arbre et dans l’agencement des branches.
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6) De la taille des feuilles … à la grandeur d’âme du bonsaïka :

Nous n’avons pas abordé, jusqu’à présent, le sujet de la dimension des feuilles du sycomore bonsaï. Et pour cause ; il n’y a aucune raison objective à chercher à miniaturiser des feuilles lorsqu’un arbre est en cours de structuration. Pourtant, nous utiliserons assez rapidement (mais pour des raisons bien différentes) des techniques susceptibles de réduire la taille desdites feuilles.
Viendra le moment où il sera pertinent d’harmoniser la taille des feuilles à celle de l’arbre. L’association et le réglage entre l’arrosage, l’amendement et l’ensoleillement est la clé de voûte de la réduction de la taille des feuilles. S’y associent, sur un arbre de moyenne à grande taille :

  • La défoliation efficace mais pas suffisante en soi, associée à la réduction de l’arrosage et des quantités d’engrais,
  • Du soleil sur toutes les faces de l’arbre,
  • La conservation d’un nombre important de rameaux et des bourgeons afin de répartir l’énergie sur toutes les pousses donc les feuilles, afin de garder l’équilibre et d’éviter que l’arbre s’emballe,
  • La coupe des feuilles les plus grandes et mal placées lors de la présentation en exposition ou dans le tokonoma.
  • Enfin le critère le plus important : la maturité de l’arbre.
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Pourtant, malgré tous nos efforts, la taille des feuilles restera supérieure aux canons de l’harmonie et de la beauté. Mais si le bonsaï est le reflet de soi, si le bonsaï a cette fascinante capacité à susciter une émotion, alors les feuilles de votre sycomore vous tendront la main et votre bonsaï sera à l’image de vos sentiments : beau et grand.

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           Erable sycomore variété purpureum.
           Collection de l'auteur (photo 2016)

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G) BIBLIOGRAPHIE :
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 Les érables. Helmut PIRC – Ulmer ; 1996

 Contes et légendes de l’arbre. Louis ESPINASSOUS – Editions Hesse ; 2003

 Connaître les arbres. Marie Luce HUBERT, Jean Louis KLEIN – Editions SAEP ; 1991

 L’érable. Guy MOTEL – Actes Sud ; 1995

 Histoires d’arbres, des sciences aux contes. Philippe DOMONT, Edith MONTELLE – Delachaux et Niestlé ; 2003

 Larousse des arbres et des arbustes. Jacques BROSSE – Larousse ; 2000

 Ces arbres qui font la France. Robert BOURDU – Editions du Chêne ; 2005

 Guide des écorces. H. VAUCHER – Delachaux et Niestlé ; 1993

 Technique du Bonsaï 1. John Yoshio NAKA – Verlag Bonsaï Centrum Heidelberg ; 1987

 Les photographies sont de l’auteur sauf mentions particulières.


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17 h heures et une cinquantaine de vues depuis la publication de cet article et zero réponses.
Sans doute que la qualité de ce texte et des images qui le renseigne laissent bouche-bée.
Peut-être a-t-on peur d’écrire après ça tant le style est soutenu.
Je ne possède pas d’érable sycomore et je n’ai pas l’habitude d’intervenir dans des sujets pour lesquels je n’ai pas d’expérience. Mais la perfection que je vois m’a fait prendre la plume.
La chose vraiment remarquable c’est l’argumentaire que tu déploies essentiellement fondé sur ton expérience personnelle avec cette espèce. Il ne s’agit pas d’une compilation de ce qu’on peut lire ici ou là. C’est vraiment original.
Original et génial !

Merci @toto25

Sujet épingler pour ma part.

Ayant récemment fais l’acquisition d’un sycomore cette article va me guider :pray:t2::pray:t2:

Merci @Ludo et bonne culture avec ton petit arbre.

@bonsaiphil Merci pour tes encouragements. C’est un plaisir que de transmettre le peu de savoir que j’ai accumulé au fil des ans avec cette espèce.

Je viens de lire l’article de toto25 sur l’érable sycomore. Très intéressant. Merci

Ce petit opus sur l’érable sycomore est enfin complété !
Merci à tous pour vos encouragements et bonne lecture.

Bravo à @toto25 pour cet investissement et clarté dans la donné des informations sur le sycomore.

De ce fait, toto devient membre « rédacteur » . Bien mérité.

Merci pour ce travail. Qui vaut comme une fiche des espèces. :+1:

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