Construction,évolution et amélioration d'un nébari.

Bonjour, je souhaiterai lancer un débat sur le sujet suivant comment construit -on , fais t-on évoluer et  améliore t-on le nébari d'un arbre ? Celui-ci fait suite à un échange que j'ai eu.Pour moi, le nébari, le placement des racines doit être réalisé à chaque rempotage.Pour éviter que les racines ou radicelles se lignifient, je les places sous le substrat afin de développer le nébari.L'idée étant plus tard de faire ressortir celui quand j'estimerai qu'il est assez développé pour qu'il puisse acquérir de la maturité.

 

Un pro m'a indiqué ceci ,

 Il faut exposer les racines à l’air, au soleil et aux intempéries : elles vont gonfler, fabriquer une écorce épaisse de la même couleur que celle du tronc. Chaque année, il faut ôter quelques millimètres de terre de surface pour exposer de plus en plus de racines à l’air. Cette technique permet d’obtenir un nebari très large et ramifié en peu de temps, surtout sur les feuillus.Si vous laissez de la terre ou de la mousse sur les radicelles de surface, votre nebari ne va presque pas évoluer.

 

J'avoue que cela remet en cause ma pratique.Qu'en pensez vous ? quel  est votre retour d'expérience ?

Comment doit-on pratiquer ? Après cela dépend peut être aussi du style de nébari que l'on veut obtenir ?

 

@+

Voilà un sujet intéressant qui ne se traite pas en une réponse rapide.

Je suis à peu près sur de savoir qui as fait cette remarque, et il a raison.

En fait la réponse est à mon avis : les deux mon capitaine..."

A vous...

Ben vi, c'est une technique connute (enfin il me semble ... je peux me gourer) mais il faut d'abord des racines principales bien placées et capables d'émettre des radicelles et des racines fines proches du tronc.

 

Et donc d'avoir bien travaillé la motte sur plusieurs rempotages successifs, pour bien positionner les racines principales, avoir réduit les plus grosses, ou les plus longues pour qu'elles produisent des racines en arrière. Comme on procède pour la partie aérienne en fait.

Et ensuite travailler l'arbre dans son pot intermédiaire ou final pour que l'écorce du tronc se poursuive sur le départ des racines, dans un souci d'esthétique. On travaille à cette étape sur des arbres déjà bien formés au départ.

 

Je pense quand même qu'il ne faut pas brûler les étapes en visant exclusivement le grossissement du nebari.

 

C'est une technique intéressante sur des arbres à racines fines comme l'olivier. les racines exposées au soleil durcissent et grossissent assez vite....enfin sur le mien il m'aura fallu une petite dizaine d'années quand même et c'est pas fini.

Moi ce qui chagrine est de savoir s'il faut commencer par la première technique puis poursuivre par la seconde.Où attaquer directe avec la première ?

La période que décrit Corto dans son premier message est donc celle de la construction primaire d'un nébari qui s'interesse aux racines du sous-sol où l'on taille celle qui monte qui se croise, la ramification et l'on cherche à assurer l'assise bien à plat et une bonne répartition de l'ensemble. Pendant cette période on préfèrera effectivement enterré l'ensemble pour assurer une bonne croissance des racines aux endroits espérés. Premier Stade.

 

Deuxième stade, celui où il faut rendre belles les racines de surface, celles qui affleurent du substrat qui sont donc visible du passionné, et qui forme le nébari que l'on recherche tous. Et celles-ci, puisque lors du premier stade elles ont  vécu plus lontemps en culture "sous-sol", elles ont moins de patine que le début du tronc qui lui a été exposé. Ils faut donc qu'elles attrapent une patine cohérente avec le reste des éléments extérieurs et c'est bien la méthode décrite qui y  parvient.

Auriez vous une photo en exemple du type de nebari recherché ?

Comme Kingju, d'abord enterré, puis lorsque çà commence à "bien le faire", on déterre petit à petit.

Sans oublier que comme tout, çà dépend des espèces... ;-)

Idem.

  • 1 :wink:

Pour alimenter le debat voici un palmatum katsura a 10 ans d'interval. Celui-ci n'a jamais connu la pleine terre,et en 2006 je l'ai rempoté dans une grosse poterie pour agrémenter ma terrasse. Il a pris une bonne taille,quand je me suis redecider a le mettre en caisse plate,pour qu'il recommence une vie de bonsai...

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PHOTO

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Un  plant arrière a été greffé.