Comment reconnaitre veines vivantes ou mortes sur Génévrier

Bonjour à tous,

 

Je suis actuellement en train de travailler sur un génévrier et je me posais quelques questions.

 

1) Comment faire pour identifier les veines mortes ?

 

Par exemple, avec un jin qui a été créer depuis un moment. J'ai déjà créé des jins en délimitant autour de la branche, ou en créant un fantôme de branche en l’arrachant complétement et dans ce cas le jin descend un peu plus bas. Ou parfois lorsque l'on fait une nouvelle acquisition, on rencontre une branche qui a seulement été taillé (sans écorcé). Je possède des outils manuels pour travailler jin et shari et j'ai effectué des tests. Lorsque je gratte l'écorce, je me retrouve parfois avec une partie rouge (qui doit être une veine vivante selon François Jeker "Rouge Orange") et parfois j'arrive directement sur du blanc et j'ai également testé sur une branche pas trop épaisse qui me donne du vert). François Jeker dit dans son livre sur les bois morts que l'on différencie la veine morte lorsque celle-ci est plus terne mais il me parait assez difficile de les différencier. J'ai donc continuer le jin jusqu'à la base de la branche principale et je crois que j'ai dû aller sur la partie vivante mais j'ai laisser une partie de veine (que je l'espère normalement vivante). Auriez-vous des photos pour que ce soit plus clair.

 

2) Mettez-vous beaucoup de temps lorsque que vous nettoyer l'écorce pour voir apparaître les veines rouges ? Moi oui et je brosse avec la brosse en laiton (poil jaune) mais j'arrive aussi sur du blanc. Quelles sont vos techniques pour nettoyer l'écorce proprement ?

 

3) Quelle est la meilleure période pour créer jin / shari ? Je crois que c'est en juillet août lorsque l'arbre est bien en sève pour pouvoir dérouler finement les veines. J'ai eu des jins qui avaient déjà été travaillé grosso modo avec ma nouvel arbre mais j'ai voulu reprendre les jins pour avoir plus de détails mais il m'était difficile parce que le bois était sec depuis longtemps.

 

Merci de pouvoir m'aider

Je fais les recherches de veine vivantes avec un gouge très affûtée et en procédant lentement et par étape. J'arrive ainsi à délimiter la zone morte pour ensuite enlever l'écorce. A la gouge, en poussant ou en tirant (gouge inversée), couteau. Ça c'est sur les sharis sur le tronc et les jins sur grosses branches. Pour les petites branches à transformer en jin, la lame d'une pince concave suffit. En tirant sur les fibres écrasées d'abord à l'extrémité coupée, il arrive qu'on arrache l'écorce sur le tronc, à la base du jin. C'est le but. En vrai une branche en s'arrachant en lève aussi une partie de l'écorce du tronc sur lequel elle est implantée.

Je préfère faire ce genre de travaux l'hiver, avec un traitement à la bouillie bordelaise ensuite. Certaines variété de genévriers sont très sensibles à la rouille du poirier

Merci pour ta réponse mais cela ne m'aide pas vraiment puisque je sais faire des jins et shari sûrement pas parfait mais disons simplement mais par contre même en procédant par étape lentement comme tu dis, je ne saurais pas reconnaître ce qui est vivant ou mort. N'aurais-tu pas des photos qui montrent la différence (délimitation) ?

Bonjour,

 

normalement tu peux sentir avec ton ongle le passage de la séve (donc les différents canaux), quand tu appuies dessus avec, on sent une partie molle, la passe la sève, si c'est plus dur alors ca passe moins ou c'est sec. Bien sur sur un arbre jeune cela passe souvent partout alors tu peux les définir avant avec des outils tranchants, mais faut respecter le dessous des branches pour pas trop avoir de surprise.

 

Désolé pour ne pas plus te renseigner, d'autres seront t'aider j'en suis sur.

Au toucher comme Fabrice oui, mais plutôt en période de pousse. Je trouve que l'hiver c'est pas flagrant.

J'ai pas de photo mais le procédé est quand même très simple. En partant d'une zone morte sur laquelle on enlève l'écorce, on s'en éloigne latéralement en sondant mm par mm,

avec une gouge,  un couteau à greffer ou très aiguisé, jusqu’à trouver le tissus vivant. De même longitudinalement.

 

Ça c'est pour un yamadori de genévrier. S'il s'agit d'un plant à former, il n'y a pas nécessairement de bois mort. Auquel cas le shari est à créer de toute pièce. D'abord en créant un sillon, puis en l'augmentant chaque année. Ça permet de faire apparaître des zones successives de cambium

Une cartographie "de proche en proche".

 

Perso moi je parle de repérer les zones les plus fortes (pour les greffes), pas nécessairement distinguer le vivant du mort. Mais ça ne répond peut-être pas à Elika.

Merci pour vos réponses, j'avais déjà lu la technique du toucher mais pas de tester avec l'ongle et je n'ai pas pensé à le faire en période de pousse. Après je me demandais, faut-il attendre que que ça cicatrise pour élargir le précédent shari ? J'en avais fait sur un autre et j'ai dû attendre au moins un an pour élargir le shari ou annuler la cicatrisation et sur ce, je me demandais si ne n'était pas trop fatigant pour l'arbre de refaire une cicatrisation ?

 

Merci encore à tous

Ça ne fatigue pas l'arbre, s'il est vigoureux et bien cultivé. On peut faire un shari assez large d'un coup. Peronnellement je préfère le faire sur plusieurs années, en élargissant chaque fois. Chaque année l'écorce gonfle et du bois s'ajoute au bois, ce qui fait qu'au bout de quelques années on ontient un bois mort plus joli avec des veines qui se sont superposées.

Utilisez-vous un papier à poncer (grain fin) pour faire apparaître les veines rouges ou des outils électriques (j'ai essayé mais difficile de bien contrôler même à faire vitesse avec une Dremel et brosse métallique et parfois inaccessible à certains endroits) ?