petit truc pour ceux qui ne savent pas vieillir un jin artificiellement au feu (style F. JEKER):apres l’avoir sculpter à la dremel ou à la gouge,ne passez pas tt de suite le liquide à jin,le produit fige le bois irremediablement en profondeur,mais laissez le d’abord évoluer pour qu’il prenne une texture naturellement vieillie,et apres seulement passez le produit.n’oubliez pas de mastiquer la plaie(pas le bois mort)idem pour les sabamiki(troncs creusés) et shari(truc de N2,N3)
vu de loin le résultat est le même,mais de près…
pour aller plus loin un N2 me racontait que lors d’une demo (chez MISTRAL je crois), un grand maitre japonais laissait de cote tous les arbres dejà traites au liquide à jin car c’est trop tard pour les rendre naturels, meme ceux qui avaient quelques années. il les reconnaissait tt de suite
Un bon vieux déterrage, c'est pas mal non plus! Je l'avais dans mes favoris depuis des années
Jusqu’à maintenant, je n'ai fais que des test pour voir ce que cela donne sur des "trucs et des machins", mais bon voilà, ça fait 10 ans que je teste, il faut bien avouer que j'ai un ou deux trucs qui commencent à avoir de la gueule.
J'ai bien l'habitude de n'utiliser que la brosse (à main ou sur machine), les pinces et autres couteaux en tout genre pour faire mes bois. Surtout, je change souvent d'outils...
Mais voilà, un de mes juniperus (import japanouille que j'ai depuis des années), qui au niveau mise en forme et feuillage demande encore des années de patience avant de pouvoir montrer sa tronche en expo, mais qui perd ses jin au fur et à mesure que les années passent. Je me suis mis en tête de tenter de mettre du liquide à jin sur ces bouts de jin qui restent.
1) Ok l'ai compris, on mouille le bois, on applique en diluant, avec ou sans encre, mais faut-il protéger le substrat? et si oui, pendant combien de temps?
2) Quelle est la meilleur période? Sachant que mon jardin se trouve dans les douves d'un vieux château avec une rivière bien entendu au fond du jardin, pour protéger la douce Anjou de l'invasion de ces barbares de Bretons, donc bien humide...
3) Jusqu'à maintenant j'applique avec un petit pinceau, y a t'il mieux?
Sur les miens, je ne mouille pas et je dilue pas. Je protège pas non plus le substrat car j'en mets pas trop à la fois sur mon pinceau en poil de blaireau à rayures pour que ça ne coule pas. Y'a toujours la possibilité de pencher le pot avec une cale de façon à ce que la zone à "peindre" ne soit plus à l'aplomb du substrat. Et au pire, quelques gouttes sur le substrat, un bon rinçage et on n'en cause plus.
De l'expérience que j'en ai, depuis....me rappelle plus quand, ça assèche bien le bois en surface, pratique en zone humide, où les lichens et les mousses sont partant pour s'installer rapidement, quand ce ne sont pas les bestioles: vrillettes, capricorne, etc.... Mes feuillus sont aussi en zone humide à présent: brouillard le matin et parfois le soir
Les bois des résineux sont réputés plus durs, mais ils sont finalement assez sensible à une atmosphère humide qui semble les ramollir. Un vieux mahaleb que j'ai depuis quelques années n'a son bois mort qui survit que grâce au liquide à jin appliqué un an sur deux. Les pins ont l'air plus résistant (bois mort et jin) surtout si les jins ont été pratiqués sur bois vivant, la résine ayant séché et calfeutré les canaux du cambium.
L'appliquer à l'automne c'est une bonne période je trouve, les bois sont encore propres après l'été, n'ont pas été trop rincé par les pluies. Plus tard dans l'hiver, les bois semblent se couvrir d'une poussière verdâtre : lichen ou mousse je ne sais trop et il faut les brosser avant de mettre du liquide à jin. Bien sûr abriter l'arbre de la pluie après application pour qu'il ait le temps de sécher et de prendre cette merveilleuse couleur blanche.
Quant à l'encre de chine, je trouve que ça donne une coloration trop uniforme dans le grisâtre mochard. Je pense qu'il vaut mieux utiliser le liquide sans encre, de toute façon la couleur blanche disparait assez rapidement.
J’utilise peu le liquide à Jin. Quand je l’utilise je le fait sur bois humide, je trouve que le liquide s’étale plus facilement. Par précaution je protège le substrat. Utilisation dilué à au moins 50%.
Une fois sec le bois mort à souvent un aspect poudreux et trop blanc qui ne me convient pas. Pour retrouver un aspect plus naturel je brossé de nouveau à la brossé douce et je retrouve des nuances de gris bien plus agréable à l’oeil.
je ne le fait que sur les genévrier.
Sur feuillu. J’ai un tilleul avec un tronc creux. Si je ne fais rien sa pourri vitesse grand Vous.
A la fin de l’été je saturé le bois à l’huile d’olive. Ainsi saturé l’humidité 'de l’hiver à une moindre action. A renouveler tous le ans.
C'est bien ce que je pensais. Je pensais utile de le préciser.
Amicalment
je pulvérise 2 fois par an sur les conifères (bois et feuillage) selon préconisations de Koji Hiramatsu et certains feuillus (charme, hêtre, aubépine ...)
jamais tenté sur buis et oliviers
il y a un article dans un Esprit Bonsai datant de quelques mois qui parle du sujet, à ressortir