J’imagine qu'il faut pas se rater avec un produit comme ça, si ça coule sur le substrat, ou que la galerie descends jusqu'au collet, ça doit pas être idéal pour les racines... Tu es aller cureter avec un fil de fer, voir ce qui sort ? Pourquoi pas un insecticide de base ?
J'ai testé la profondeur des trous avec un fil de ligature de 1mm. Le fait de buter avec le fil ne veut pas dire que c'est le bout du tunnel.
Ceci dit le trou le plus profond est celui de la dernière image (attaque ancienne) et le fil pénètre un bon centimètre à partir de l'ouverture (qui est elle-même au fond d'un entonnoir.
Le fil alu bloque à 5-8mm pour les autres trous.
Les insecticides "de base" sont du type de contact, ou du type systémique.
Étant donné que ma seringue n'arrivera surement pas à hauteur de la bestiole (s'il y en a une) les insecticides de contact (savon, pyréthrinoïde, huiles etc...) ne conviennent pas
Les insecticides systémiques sont absorbés par une plante vivante, ils sont métabolisés. Dans du bois mort ce processus n'existe pas.
C'est pour ces raisons que j'envisage d'avoir recours au produit présenté plus haut, non sans appréhension. Ma démarche est peut être naïve, mon raisonnement est peut être lacunaire. je ne sais pas.
D'où aussi l'objet de ce fil pour avoir l'avis de personnes ayant utilisé ce type de produit sur leurs bois morts.
merci pour vos retours.
Hier je me suis rendu à la pharmacie du coin pour demander -honteusement- une seringue. Ça ma rappelé la première fois que j'ai acheté des capotes du temps où les distributeurs n'existaient pas en France. J'ai été sidéré par le prix de ces seringues : 50 centimes ! C'est de l'incitation à se shooter, non ?
bonjour bonsaiphil, je te donne cette solution, tu passes un fil dedans, et quand ça bute tu fais un 2eme trou pour voir ce qu'il en ai, tu essaie de faire un petit curtage pour voir si il y a une bebete et apres tu bourres le trou avec du silicone de la couleur de ton bois et tu fais l'opération à chaque trou. j'ai fait cette opération sur un charme et ça a marché à+MICHEL
J'ai eu l'expérience d'un trou qui s'est avéré une galerie assez profonde sur un hêtre. J'ai fini par récupérer les restes de la bestiole mais en creusant le bois mort pour assainir tout autour de ce qu'elle avait consommé. http://www.parlonsbonsai.com/forums/index.php/topic/61635-petit-hetre/#entry930013
@Pierre Boyer
En considérant les dégâts sur ton hêtre j'en arrive à croire qu'il ne s'agit pas du tout de la même bestiole et la nature du dommage est différente. Dans ton cas c'est un volume qui est atteint. Chez moi, il s'agirait plutôt d'un début de galerie.
A noter que je ne vois pas de sciure , mais ce n'est pas très étonnant : vu la hauteur des trous elle a tout loisir de s'éparpiller dans la nature au gré du vent. Par ailleurs ça pourrait aussi dire que les visite des intrus est ancienne....
"Assainir tout autour" : L'ouverture du trou est nette. Le bois mort tout autour est superbe et je n'ai pas envie de remplacer par un travail artificiel ce que la nature a mis des années à élaborer.
@Michel87
Je n'ai pas bien compris le coup du 2eme trou ? A coté de l'actuel ? Parallèlement ? avec une mèche de 1mm ?
Le silicone euh... non merci
Tu dis que "ça a marché". Le fait qu'il n'y ai pas eu de progression peut aussi vouloir dire que la bestiole était là juste une année, le temps que la larve se métamorphose et puis hop, salut
On dirait des trous de sortie plutôt, non ?
Je n'ai pas vu de signalisation, ni "entrée" ni "sortie" :newsm_8:
Blague à part, ta remarque m’a poussé à faire quelques recherches.
Ce n’est pas un capricorne a priori
La Vrillette peut être … ?.
Un site pour reconnaitre ces nuisibles .
Le meilleur candidat serait encore le Lyctus
insectes-nuisibles.cicrp ou encore
La conduite à tenir et conseillée dans tous les cas : faire appel à une entreprise spécialisée. LOL
Le produit que j'ai présenté plus haut est sensé lutter contre tout ça, d'après le site de la marque. Alors ... ?
Je ne vois pas bien quel désastre pourrait arriver à cet arbre si je l'utilisais. L'application à la seringue entrainerait une diffusion localisée d'une part, et le bois mort infesté n'est pas directement lié au bois vivant, puisque ces bestioles se cantonnent dans le premier. J'ai tout faux ?
Garder à l’esprit la rémanence du produit qui selon le fabricant fait effet durant 25ans quels effets à long terme sur le vivant? Le produit doit sûrement pénétrer profondément dans le bois traité jusqu’où? quel bénéfice pour l’arbre au final? Si jamais des effets indésirables se manifesteraient au niveau de la santé de l’arbre tu en aurais pour un moment. Injecter un peu de liquide à jin ou de l’huile de neem pourrait peut être solutionner de manière plus « soft » le problème.
Le liquide à jin c’est une bonne idée je trouve.
+1 avec shrub. Je pense qu'a force de durcir le bois, et à force de le faire sentir le souffre à plein nez, les bêtes auraient tendance à ne pas y aller.
Mais c'est juste une conjecture.
Le prunellier drageonne. C'est même comme ça qu'il colonise les terres les plus ingrates.
Celui-ci je lui ai supprimé déjà 3 fois ses drageons cette saison. Rien n'y fait.
299437
Plus je coupe (à raz des racines) plus les pousses se multiplient
Maintenant j'hésite à intervenir une 4eme fois. A quoi bon ?
Je sais que c'est un signe d'un arbre vigoureux qui possède un trop plein de force.
Je sais aussi qu'une fois l'arbre installé dans un contenant plus exiguë tout cela va se calmer.
Je n'ai toujours pas traité les trous de vers dans le bois mort....
pour les drageons c'est normal si tu as gardé ce type de système racinaire.Mais oui sinon c'est une tendance de la variété.@+
"...c'est normal si tu as gardé ce type de système racinaire"
J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire par cette phrase. Supposes-tu que cette espèce développe deux types de systèmes racinaires ? Dans ce cas je ne peux pas t'approuver.
Les drageons sur P. spin. peuvent émerger de n'importe quelle racine, a priori. Il n'y a pas de prévisibilité du phénomène.
Corto35 voulait peut être dire que si tu ne supprimes pas les racines qui emettent les drageons, chaque coupe de drageon risque de stimuler un nouveau développement (ce que tu as l'air de constater).
Après à toi de voir si tu peux te passer de la ou les racine(s) concernée(s), sachant que cela peut se redévelopper ailleurs l'espèce étant coutumière du fait.
Le spinosa fait des racines traçantes, vu la longueur que tu as gardé.C'est normal d'avoir des drageons à l'autre bout de la caisse.C'est ça que je souhaitai dire.@+
OK : on est bien d'accord là.
J'ai gardé l'intégralité des racines parce que le prélèvement correspondait à un sevrage d'une marcotte. J'ai marcotté sous le début de l'unique radicelle que l'arbre possédait à une hauteur acceptable.
J'ai simplement posté ces photos pour montrer in ligno (c'est une caisse en bois) ce qu'on lit de l'espèce dans la littérature. Ce drageonnement est une des raisons de la difficulté à prélever le prunellier.
Et puis c'est toujours émouvant de voir l'obstination d'un arbre.
C'est quoi ton projet pour l'arbre ? sur le mien je me pose pas mal de questions en ce moment sur la définition d'un projet tout en respectant la spécificité de l'espèce qui est imprévisible et pousse selon son bon vouloir dans tous les sens.@+
A court terme (fin de l'hiver prochain), je pense travailler le moignon de bois mort pour lui donner l'apparence d'une branche arrachée.
Dans la foulée je continuerai à sélectionner des branches en éliminant des raideurs ce que j'ai déjà commencé à faire cette saison. Ce sont des tailles évidentes et indépendantes d'un projet détaillé.
Ensuite je vais faire comme avec mes autres pruneliers : écouter l'arbre, attendre ses propositions, observer ses tropismes..
Généralement en deux ans , parfois moins, une idée jaillit en fonction de pousses surprenantes comme tu le décris très justement.
Plus que pour d'autres espèces, l'arbre propose et provoque l'inspiration. Pour le prunellier je me détache complètement des codifications japonaises et je fais en fonction de mes conceptions personnelles.
Toute la difficulté consiste à ne pas prendre trop tôt de décisions concernant une composition "désirée".
Pour le dire autrement , j'accompagne (activement) l'arbre dans son évolution plutôt que de lui dicter mon plan.
j'ai un peu la même approche.@+
Pareil pour le mien, il drageonne, 3ème suppression de l'année.
Je trouve que c'est bien vigoureux une fois acclimaté.