Effectivement 2.5m, j’ai lu en diagonale, pardon.
Il faut aussi tenir compte de l’espèce et de sa faculté ou non à faire de la petite feuille ou non, et éventuellement tomber malade.
Chez moi, (Charente Maritime, limite Gironde) j’ai une très forte hygrométrie due à la forêt toute proche, en plus de l’arrosage. Certains charmes développent de l’oïdium.
Proposition 1 : Si c’était mon arbre, je partirais sur un arbre fini de 60 cm. Dès aujourd’hui, un rabatage à 70 ou 80 cm de haut pourrait être envisagé.
Rien au niveau racinaire. Ensuite, j’ai détaillé plus haut, attendre le printemps, voir ce qui sort pour ne garder qu’un bourgeon bien placé qui va tirer (tuteurage pour le placer, éviter la gorge de pigeon, ect…)
Proposition 2 : Le travail du racinaire pourrait être fait de maintenant jusqu’au printemps (sortir l’arbre, faire une sélection douce ( réduire un peu le pivot s’il existe, réduire les grandes longueurs de racines (1/3)) puis remettre en pleine terre, tuteurage et rabattage de la cime.
Sur le principe, trop taper dans le racinaire, c’est former le racinaire certes, mais ce peut être affaiblir l’arbre.
Le clip and grow, on adapte en fonction de la vigueur de l’arbre. Suivant tes conditions de culture, de sol ou d’engraissement (engrais ou amendement), ton arbre évoluera différemment.
Un lien vers un de mes premiers charmes construit comme ça, un des seuls que j’ai garder malgré ses défauts.
https://kalima-ich.e-monsite.com/pages/quelques-projets/charme/charme-odon.html
Dans l’idée, tu cherches à former un tronc, sous entendu, la majorité des parties seront ou devront être refaitent quand tu auras le diamètre de tronc souhaité.
Edit :
3 eme proposition.
Poursuivre l’élargissement du nébari.
Rabattre le tronc à la hauteur voulue.
Juste cerner à minima le pourtour de ton arbre, sans le sortir. passage du louchet en diagonal, afin de couper un éventuel pivot.
Amender légèrement sur le pourtour de la coupe au printemps (fumier ultra décomposé) pour booster l’ensemble.
Laisser tiger un bourgeon sur 2025.