Monsieur duJardin a dit
"ceux en pots ont un système racinaire bien établi, alors que les autres, tu leur aura enlevé un grande partie des racines, et l’essentiel du chevelu.
Imagine-toi ne pouvant plus te nourrir à ta faim…"
1/ En hiver l’arbre est en dormance. Les échanges biochimiques sont réduits à leur plus simple expression, c’est à dire quasi-nul
2/ en prélevant on réduit fortement le racinaire, mais on veille à tailler les branches aussi pour conserver un équilibre.
« Donc, si tu les prélève l’hiver, et que tu les rempote en racine nue, les radicelles qui reste risque de geler… »
Oui d’accord, mais geler ne veut pas dire mourir, loin de là. S’il est vrai que ce sont les racines qui sont le plus sensibles au froid, il n’en reste pas moins que des températures de sol de l’ordre de -5°C ne leur font pas peur. En tout cas c’est vrai pour des espèces autochtones. La résistance au froid de nos espèces dépend à la fois de la température et du temps durant lequel les racines sont exposées à cette température.
Mais je ne vois pas de raisons scientifiques qui feraient qu’un arbre prélevé serait plus sensible qu’un arbre installé, à température et durée du gel équivalent.
reivax a dit
« on peut planter des arbres racines nues en hiver, pourvu qu’il ne gèle pas au moment de la plantation »
Oui certainement. Mais la raison en est qu’on aurait du mal à travailler une terre gelée, non ?
« On peut donc prélever en hiver (ceci est surtout valable pour les feuillus). »
Ah ! voila qui me rassure. Donc prélever des feuillus en ce moment ce n’est pas forcement une erreur.
« La problématique du gel concerne surtout les prélèvements d’automne, qui font parfois des nouvelles radicelles avant l’hiver et dans ce cas elles risquent de geler. »
OK, je reçois bien cet argument, les nouvelles radicelles étant dans ce cas plus fragiles.
« Le stress évoqué est teinté d’anthropomorphisme »
Entierement d’accord ! Et ce travers semble assez courant quand je lis les post (je suis nouveau ici).
Merci a tous