Travaux d'envergure pour contrecarrer une malédiction

Quand votre collection d’arbres augmente en nombre, le temps consacré à chacun d’entre eux va décroissant.

Me concernant cette inaction ne s’installe pas uniformément sur tous les sujets. Certains arbres sont moins chouchoutés que d’autres. Ce n’est pas qu’ils soient moins appréciés, c’est plus simplement qu’ils sont bien installés et qu’ils ne souffrent (momentanément) d’aucune maladie.

Ils deviennent ce que j’appellerais des arbres à contempler, voire des arbres à rêvasser.
On en oublierait presque d’actualiser les sujets qui les visent
Ce charme fait partie de cette catégorie depuis quelques années.

Les prises de vue les plus récentes datent du 28 septembre 2023

Vues frontales

Vue latérales

Quand un de nos arbres nous transporte dans la rêverie nous touchons au but.

Ce point de vue n’est pas très partagé si j’en crois ce que je lis parfois dans ces colonnes. Je suis étonné de voir à quel point l’insatisfaction anime parfois des bonsaï-ka qui possèdent des arbres magnifiques. De la modestie ? A voir…

Ils n’ont de cesse de vouloir plus, d’essayer autre chose, de continuer à remettre en question le port de leur arbre, d’atteindre une perfection chimérique. À croire que leur premier plaisir est le maniement des ciseaux, du fil de ligature ou des pinces.
Toujours s’activer plutôt que de se poser.

Peut être pratiquent-ils les deux postures « en même temps », ce mal du siècle ? Toujours est-il que les longues périodes de zieutage onirique ou même de méditation ne font pas l’objet de beaucoup de commentaires ici.

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