Prélèvements

Salut, les amis,

Alors, il y a ici effectivement des choses intérressantes à développer, mais continuez à faire des propositions.

Pour les techniques de prélèvements, on peut en parler un peu, mais je vous avoue que je suis un peu rétissant d’en parler de trop, car je suis témoin ici dans mes montagnes de massacres importants de pins à crochets et de genévriers, entre autre sur certains arbres qui ont été tués par des imbéciles parce que taillés régulièrement en boût sur place en secouant et parfois coupant régulièrement les racines (ce que ces espèces ne supportent pas ).

[color=red]Vouloir posséder des yamadori vénérables de haute montagne quand on ne possèdent pas ni les techniques, ni les moyens techniques, ni la patience, ni le climat adapté, ni l’altitude, ni les techniques de culture et de suivi est une grosse erreur sans respect ni de la nature, ni du monde du vivant.[/color]

J’ai plein de photos de tous ces trous, branches taillées en vrac générés par ces pilleurs, cela m’a valu d’ailleurs un certain nombre de problèmes avec les instances responsables de ces sites, je ne développerai pas car ce serai trop long.

Quand on va sur ces sites, c’est vrai, la tentation peut être forte, mais l’expérience de nombreux amateurs de France (et d’ailleurs) montre bien, le peu de réussite que l’on a sur ces espèces de montagne. Et je ne parle pas seulement de la reprise racinaire qui est possible, mais de la pérénnité et le suivi de ces espèces en bonsaï sur de nombreuses années.

C’est pour cela que maintenant je ne sors mes pins à crochets (par exemple) en expo que tous les 3 ou 4 ans, sinon ils s’affaiblissent trop et après chaque travail un peu sévère je laisse passer aussi 2 ou 3 ans (et entre 5 et 8 ans après le prélèvement).

Désolé pour ces propos un peu long, mais il fallait le dire, je sais que je ne me fais pas que des amis en disant tout cela, mais il faut d’abord apprendre les techniques de culture et de gestions des étapes de travail avant de s’attaquer à de vieux arbres vénérables.

A bientôt,

Patrice