Bonjour à tous et toutes !
J’ai repéré ce Yamadori qui est assez âgé avec une superbe écorce comme on les aiment 
Sa hauteur est quasi parfaite et en plus il bourgeonne en arrière sur le vieux bois suite à une petite taille l’hiver dernier au premier repérage.
Pensez vous qu’il mérite d’être prélever ou non ?
244221
Bonjour,
amha il faut le laisser ou il est
pour: une belle écorce (mais c'est un chêne donc ça aide)
contre: ligne de tronc monotone
une grosse cicatrice (voir meme une conicité inversé à ce niveau)
pas de branche interessante sur la partie basse du tronc
pas de conicité (c'est même un tube)
arbre trop haut (le fameux rapport entre la taille de la base et la hauteur maximum de l'arbre en 3 et 6) Si on reste dans ce standart, il faut que la hauteur finale de l'arbre finisse à la fourche. C'est pour cela que je parle de tube...
Ne sait pas: état des racines mais on risque un gros pivot sur le chêne.
Bref il doit y avoir mieux :-), désolé d'être si direct, il faut vraiment avoir le projet sur le long terme et être exigeant avec soi, car l'arbre lui n'a rien demandé et c'est je trouve dommage d'avoir un arbre pas idéal sur ces étagères.
Bonne journée.
+1
Fabrice je ne suis pas trop d'accord avec toi.
C'est plus une question qu'une affirmation:
Il me semble que le yamadori c'est l'art de montrer la puissance de l'arbre qui se bat contre la nature. Ne faut il pas tirer partie de ses défauts pour renforcer l'arbre?
Faut il vraiment garder les codes pré établi sur un yamadori?
Moi je réfléchirai encore pour le prélever ou pas.
cola tu peut toujours le tailler en pleine terre et voir dans deux ans comment il a grandi
Comme Fabrice...
Beaucoup de défauts (règles ou pas règles, une inversion de conicité reste une grosseur qui attire l'oeil, au dépend de la ramure ou de l'écorce), et peu d'éléments vraiment positifs qui font dire "celui-là il vaut le coup". Il est probable en plus que quand tu couperas la branche au niveau de la grosseur, tu te retrouves un beau retrait de sève, qui rendra cette zone encore plus difficile à améliorer, qui est quand même au milieu de l'arbre, donc difficile à cacher.
C'est quasiment un arbre de pépinière. Pour moi, pas d'intérêt à prendre le risque de le prélever. Calcul ton taux horaire, donc le "coût" de ce prélèvement, et vois si tu peux trouver le même genre dans une pépinière "familiale"... Tout comme Fabrice, désolé d'être direct, mais je pense vraiment que tu te feras plus plaisir avec un autre arbre...
Si on regarde uniquement le premier tiers, je trouve qu'il y a une certaine conicité. Après à voir si ça vaut le coup de prélever, mais la base n'est pas inintéressante (photo 2). Il y a des bourgeons et ça demanderait sans doute beaucoup de culture mais pourquoi pas ?
Et bien merci de vos réponses ! En effet il y avait pas mal de départ de branche au milieu qui a créer cette inversion ! J’ai tailler cette hiver voir ce que sa donnerai, et ces encore moyen en effet… En tous cas il fait plein de départ très bas sur le tronc ! Du coup est ce que j’arriverai pas à rattraper à terme cette inversion…mais dans quelques années je vous l’accorde !
Je vais sûrement le travailler en pleine terre, comme tu dit akinari, pour voir s’il peut évoluer correctement et on avisera
Je vais allez repérer d’autre Quercus en attendant
Bonjour Cola,
Un peu comme Hin175, tu dois pouvoir en trouver d'autres ailleurs bien mieux ;-)
Pour Akinari
"Il me semble que le yamadori c'est l'art de montrer la puissance de l'arbre qui se bat contre la nature. Ne faut il pas tirer partie de ses défauts pour renforcer l'arbre?
Faut il vraiment garder les codes pré établi sur un yamadori?"
Oui je suis d'accord que le Yamadori est unique et c'est la voie de la montagne, la nature a fait tout le travail et nous on est juste là pour essayer de faire mieux (et c'est assez dur comme cela), montrer la puissance de l'arbre qui se bat contre la nature pourquoi pas (je dirais plutôt montrer la puissance de la nature), mais en l'occurence cet arbre là pousse bien tranquille sans vraiment se battre contre la nature. Il est bien pépére et a poussé droit comme un I, pas de chèvre qui le taille, pas de rafale du vent, pas de neige, pas de pente ou de rocher qui lui tombe dessus. Peut etre un sanglier qui vient de temps en temps manger qq glands mais c'est tout :-)
Oui les Yamadori ne respectent pas les codes de la nature, mais pour cet arbre vu sa hauteur à part un lettré je vois pas trop. Sachant que c'est un des styles les plus dur avec la cascade et le battu par les vents je le conseillerais pas pour l'instant.
Je suis d'accord pour avoir des défauts qui renforcent les qualités des arbres mais dans ce cas il y en a trop pour le peu de qualité. Encore une fois on trouvera surement bien mieu, voir comme cela a été dit aussi en pépinière. Autant laissé cet arbre tranquille là ou il est et laisser les sangliers en profiter.
Bonne journée à tous
C vrai aussi qu’il y du choix et prendre un arbre avec um gros defaut a la base ça fait un peu masochiste 
Merci pour ta réponse Patrice !
Je compte donc le laisser ou il est, j’irai y faire un tour de temps à autre pour essayer de le travailler ( c’est un sous bois à 1km à peine de ma maison)
Je connais un autre « spot » ou j’avais repéré des Yamadori de chêne plus étriqué 
Je retournerai repéré !
Si vous voulez supprimer le sujet les modos pas de soucis
Je crois qu'il faut quand même le garder à l'oeil ce chêne. Un chêne vigoureux rebourgeonne à donf de quoi donner des bourgeons partout sur le tronc, même sur une vieille écorce, et du coup plein de possibilités de branches. Il a un mouvement pas très spectaculaire mais qui peut être intéressant en supprimant l'une des branches de la fourche et la première branche trop raide. En pot je trouve que la vigueur du chêne est assez spectaculaire. J'en ai deux dont les racines remontent à la surface pour drageonner
Par contre je pense qu'il faut bien préparer le prélèvement un an avant: cercler et couper le pivot en creusant sous l'arbre, puis bien reboucher et apporter de l'engrais. Les chances sont meilleures
Hel'eau,
Par contre je pense qu'il faut bien préparer le prélèvement un an avant: cercler et couper le pivot en creusant sous l'arbre, puis bien reboucher et apporter de l'engrais. Les chances sont meilleures
Et ça, vis le avec des potes, cela peut-être un grand moment, j'en rigole encore rien qu'en y pensant, mon Gwinru!!! Parce que le gars, allongé les mains sous un arbre pour couper le pivot c'est des moments inoubliable!
Je ferais aussi une préparation sur place pendant un deux ou plus d'année, cela te donnera certainement beaucoup de solutions!
;)
.... Parce que le gars, allongé les mains sous un arbre pour couper le pivot c'est des moments inoubliable!
Je ferais aussi une préparation sur place pendant un deux ou plus d'année, cela te donnera certainement beaucoup de solutions!
Farfouiller sous la motte, chercher le pivot à tâtons , allongé à plat ventre c'est vrai qu'on est dans une posture un peu bizarre. Il y a presque qlqchose d'obscène dans cette histoire (cf "sous les jupes des filles")
Mais est-il toujours conseillé de couper avant le prélèvement ?
Je l'ai fait dans quelques cas particuliers où j'étais sûr qu'il existait des racines secondaires en nombre. Mais en général je préfère couper au prélèvement : la récupération de l'arbre sous contrôle dans une caisse avec un substrat bien drainant est plus propice à une réussite que la récupération du même arbre dans son environnement d'origine.
Ce que je fais parfois en revanche , c'est une recherche "exploratoire" du pivot, histoire de palper sa taille à 30 ou 40 cm de profondeur et de savoir à quoi m'en tenir avant la collecte.