Mon olivier (une de mes essences préférés) acheté sur ebay (200€+90€ de frais de port avec négociation) fin janvier 2024 réceptionné courant février auprès d’un particulier en Italie qui l’a en sa possession depuis 7 ans.
La livraison est catastrophique, emballé (par l’entreprise de livraison) dans du carton les branches sont males protégées et le livreur n’en prend absolument pas soin. Bilan plusieurs branches fracturées et le pot de culture est en morceau, je n’avais prévu ni de pot ni de substrat heureusement j’ai un conteneur qui fait l’affaire je l’installe donc dedans le temps d’acheter ce qu’il faut. J’ai tenté de ressouder les grosses branches fissurées ça n’a pas fonctionnées.
Une fois tous les éléments réceptionnés je le rempote dans de l’akadama/pumice/puzzo/terreau que j’ai acheté sur le site le jardin de moji et le pot que j’ai acheté sur ebay auprès de l’entreprise geosisme et nature 444418 dimension intérieure pour 136 € (sur leurs site internet les tarifs sont moins élevés) les livraisons se sont bien passées. Lors du rempotage je remarque une sorte de cuvette à la base de l’arbre sous le shari je trouve cela curieux je me demande ce que ça implique pour le bois est ce que ça va pourrir ? faut-il que j’utilise du durcisseur ?
Je trouve l’olivier un peu dégarnie je m’en inquiète un peu, avant la reprise végétative je lui fais une légère taille et décide de le laisser pousser librement. Je ne suis pas fan du shari j’aurai bien aimé qu’il ne soit pas là, je ne sais pas si utiliser du liquide à jin à intérêt autres qu’esthétique sur le bois de l’olivier y a-t-il d’autre méthode pour le protéger. J’ai l’impression que le travail est récent je n’applique pas de liquide a jin pour l’instant il me semble avoir vu quelque part que l’appliquer sur un travail de bois (qui était vivant) récent n’est pas une bonne chose, je pense l’appliquer durant cet hiver 2024-2025.
J’avoue ne pas me poser trop la question de l’hiver sur le coup même si je suis conscient que le froid ne fait pas partie de son point fort dans mon esprit l’olivier est un arbre robuste de culture facile. Je ne sais plus s’il a subi des gelées dans tous les cas il a bien poussé un peu de partout durant la période de croissance. Il a légèrement souffert quand je suis partie en vacances en été avec quelques pousses avortées et les feuilles semble se faire croquer par un insecte que je n’ai pas encore identifié.
Mes inquiétudes concernent le froid même si ça n’a pour l’instant pas l’air de le perturber, découvrir qui mange les feuilles et le traitement du bois mort je ne veux pas qu’il pourrisse même si l’olivier à la réputation d’avoir le bois dur. Je me demande aussi qu’elle est cette petite plante qui pousse partout et que laisse car je me dis que ca isole.
J’ai acheté « les oliviers en bonsai » et la suite « vingt ans après ». Que je vais completer par « Les Bois morts de nos Bonsaï » par François JEKER (qui m’aidera aussi pour mes autres arbres). Pas mal d’information sur internet. Quelques indications contraires notamment sur la taille en automne ou au printemps qui influencerait les nouvelles pousses à voir ce que les livres vont me dire.
Quand je lis le montant du capital que tu as investi et les mésaventures liées au transport, je me félicite d’'avoir évité les angoisses à la livraison et les avoir remplacées par de l’exercice au grand air.
Je n’ai jamais acheté un arbre. Les miens sont autochtones.
Alors je te pose deux questions :
Avec ton expérience, n’as-tu pas une petite envie d’aller conquérir un arbre sauvage par du yamadori ?
Penses-tu ressentir plus de plaisir avec une essence japonaise ou méditerranéenne qu’avec des espèces du coin forcément moins problématiques ?
Avec ton expérience, n’as-tu pas une petite envie d’aller conquérir un arbre sauvage par du yamadori ?
Oui quand je me balade j’observe beaucoup les arbres et des fois je me dis « tien celui-la ferait un beau bonsai » ma randonnée au mont ventoux m’a beaucoup marqué aussi avec ses pins crochets. Dans mes débuts je rentrai dans les forêt pour voir si il n’y avait pas un arbre de caractère prêt à être mis en pot mais déjà il faut les autorisations, c’est difficile et ca court pas les rues par chez moi.
Penses-tu ressentir plus de plaisir avec une essence japonaise ou méditerranéenne qu’avec des espèces du coin forcément moins problématiques ?
Absolument pas, dans mes débuts j’avais une mauvaise connaissances des arbres autochtones (plus je me renseigne plus j’apprends à les apprécier) et pour moi elles ne rentraient pas dans les essences compatibles avec le bonsai, je pense que l’évolution de mes acquisitions caractérisent bien cela de pin noir du japon/genevrier itoigawa à quercus robur/cedrus
A 200€ l’arbre, je trouve que tu as fait une très bonne affaire, vu ses dimensions et ses qualités (base et tronc puissant et bien conique, shari, écorce mature, branches bien placées).
Je ne sais pas si c’est le même insecte qui grignote tes feuilles, mais chez moi, mes palmatum sont souvent bouffés l’été par des petites abeilles (mégachiles) qui retirent des morceaux de feuilles en arc de cercle → Abeilles coupeuses de feuilles | Les Dorloteurs d’Abeilles
c’est normal que le bois mort à la base et dans le sol pourrisse car tout le temps humide… tu peux exploiter ce phénomène et l’agrandir vers le haut, pour creer un tronc creux, si tu aimes ce style d’arbre. Sinon protection du bois (xylophène incolore + liquide à jin) pour le conserver.
Merci pour tes remarques sur les feuilles et le bois mort, je vais partir sur l’option protection de bois pour l’instant, un tronc creux m’inspire de la fragilité je ne suis pas très a l’aise avec ca. Je trouve aussi que le « rapport qualité prix » si on peut dire comme ca est tres bon, pour info il était en enchère à 400 € mais personne n’a enchérie ca m’a permit de le négocier.
Pour en revenir au feuille cette partie ne me semble pas correspondre « Elles découpent des feuilles minces, lisses et souples afin de pouvoir les rouler facilement pour tapisser leur nid. » en revanche il parle de « otiorhynques, des coléoptères » et ca me parle je vais essayé de creuser dans ce sens.
" Vous pouvez essayer de repérer les premiers adultes dès le printemps, mais la tâche est loin d’être aisée compte-tenu du fait que ces petites bêtes ont la fâcheuse habitude de s’activer la nuit et de se cacher le jour, sous les mottes de terre, les planches, au fond des pots et jardinières… Ce sont leurs « grignotages », de petites encoches arrondies et régulières sur le bord du limbe des feuilles, qui vous donneront l’alerte."
Mise à jour printemps 2025 photo avant et après taille puis nouvelles pousses que je pince. D’avoir passé l’hiver dehors le feuillage a un peu brulé mais j’ai pas l’impression que ca soit problématique.
