[[color=purple]B]Phuntsok Nyidron a été libérée ![/B][/color]
Cette jeune femme pour laquelle vous aviez été très nombreux à intervenir lors de la première action de Tibet Lib en mars 2003, est sortie de prison le 26 février 2004.
Aucun renseignement n’a été donné sur son état de santé ni sur une éventuelle relation entre celui-ci et sa libération.
Depuis 2002, 13 prisonniers de conscience tibétains ont ainsi obtenu des réductions de peine.
Phuntsok Nyidron est la dernière des "14 de Drapchi" à être libérée (14 détenues de la prison de Drapchi ayant enregistré sur cassette des chants appelant à l’indépendance du Tibet et ayant eu, de ce fait, une prolongation de leur peine)
Merci à tous les membres de Tibet Lib qui, par leurs envois réguliers de courriers, participent activement à la pression internationale favorisant ainsi la libération de prisonniers de conscience. La libération de Phuntsok Nyidron encourage fortement à poursuivre dans cette voie.
Phuntsok Nyidron
Jeune religieuse, arrêtée en octobre 1989, elle avait été condamnée à 9 ans puis 17 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement à Lhassa mais aussi enregistré secrètement avec d’autres détenues - les "14 de Drapchi" - une cassette de chants appelant à un Tibet indépendant.
Phuntsok Nyidron était la prisonnière de conscience tibétaine la plus lourdement condamnée et la plus ancienne.
Ngawang Sangdrol, amie de Phuntsok Nyidron, elle aussi libérée par anticipation en octobre 2002, précise que, même si elle est sortie de prison, les autorités chinoises vont vraisemblablement limiter la liberté de Phuntsok.
La libération de Phuntsok Nyidron intervient le jour même de la tenue à Dublin de la rencontre sino-européenne sur les droits de l’Homme et à la veille de la réunion de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies. Durant celle-ci, les Etats-Unis avaient l’intention de déposer une résolution sanctionnant la Chine pour le non-respect des droits et libertés fondamentaux.
Dans ce contexte, il est possible de voir dans ce geste des autorités chinoises des raisons de poursuivre les différentes actions engagées auprès des élus, des gouvernements et des autorités chinoises, en demandant la libération de tous les prisonniers politiques, notamment en obtenant le parrainage de ces derniers par des municipalités ou en participant à l’action Tibet Lib (envoi de courriers demandant la libération d’un prisonnier de conscience)
Phuntsok Nyidron était, elle-même, parrainée par les municipalités de Blois, Angoulême, Ergué-Gabéric, Montbéliard et Frais. Elle avait fait l’objet d’une action de Tibet Lib en mars 2003.
Communiqué du CSPT :
"Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain et Tibet Lib ont la joie de vous annoncer la libération anticipée de Phuntsok Nyidron, le 26 février 2004.
Cette jeune religieuse, arrêtée en octobre 1989, avait été condamnée à 9 ans puis 17 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement à Lhassa mais aussi enregistré secrètement avec d’autres détenues, les "14 de Drapchi", une cassette de chants appelant à un Tibet indépendant. Cette libération intervient le jour même de la tenue à Dublin de la rencontre sino-européenne sur les droits de l’Homme et à la veille de la réunion de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies. Les Etats-Unis avaient annoncé leur intention d’y déposer une résolution sanctionnant la Chine pour le non-respect des droits et libertés fondamentaux. Cette libération apparaît donc comme très "calculée" et comme nous l’avait déclaré Ngawang Sangdrol lors de son passage à Paris "la libération de quelques prisonniers n’est qu’un aspect de la revendication d’une liberté beaucoup plus complète de l’ensemble du peuple tibétain".
Dans une déclaration, Kalon Thubten Lungrig, membre du gouvernement tibétain en exil a, pour sa part, affirmé : "Nous espérons sincèrement que sa libération, comme les libérations précédentes : Ngawang Sangdrol, Takna Jigme Sangpo, Ngawang Choephel, tous prisonniers de conscience, est un signe de la volonté de la Chine de changer sa politique au Tibet"
Dans ce contexte, le Comité de Soutien au Peuple Tibétain et Tibet Lib voient dans ce geste des raisons de poursuivre leur action auprès des élus, des gouvernements et des autorités chinoises, en demandant la libération de tous les prisonniers politiques, notamment en obtenant le parrainage de ces derniers par des municipalités.
Phuntsok Nyidron était, elle-même, parrainée par les municipalités de Blois, Angoulême, Ergué-Gabéric, Montbéliard et Frais"
NB Voir également le dossier de Phuntsok Nyidron