Hier je m’adonnais à une occupation de saison : visiter mes candidats à un prélèvement.
Au début de la balade mon champ de vision était comme d'habitude rivé au sol dans un rayon de 10m, un syndrome que les chercheurs de champignons connaissent bien. J'ai retrouvé mes arbres, j'ai procédé aux prises de vues et j'ai noté mes décisions.
Mais après avoir vu ce que je devais voir, la ballade s'est transformée en jouissance du spectacle forestier. A peine ai-je pu entamer ma marche contemplative que je me suis arrêter interloqué. En moins de 5 minutes voilà que le spectacle de cette photo prise entre les arbres s'est répété plusieurs fois.
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Intrigué je sors du chemin et j'observe ces épicéas morts sur pied.
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Il suffisait de faire une dizaine de mètres dans le couvert pour rencontrer les moribonds. Extrapolez !
Toutes les photos que je publie ici ont été prises sur 200m le long du même chemin forestier.
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Le coupable apparent ? le bostryche ("scolyte typographe")
La cause de l'épidémie : La sécheresse, les canicules répétées, l'absence de précipitation qui provoque l'affaiblissement de l'arbre. Ajouter à cela des parcelles plantées uniquement d'épicéas, une pratique qui favorisent la propagation de la bête.
2018 a déjà été une année d'invasion marquante, mais en 2019 ça va être le pompon.
Video : France2 : Infos 14/07/2019
Le vrai coupable : Les émissions des gaz à effet de serre par une espèce qui pullule elle aussi : Homo sapiens. De plus, une de ses sous-espèces - Homo sapiens "ONFiensis" - se caractérise par une cupidité névrotique et gère les forêts exclusivement en fonction d'intérêts économiques.
De plus en plus d' Homo sapiens reviennent en cette fin d'été de pays lointains en avion. Ils ont "fait" la Tunisie, la Thaïlande, le Pérou voire le Japon et ils s'étonnent du spectacle forestier chez eux :
Flygskam ! Flygskam ! (Suedois : la honte de prendre l'avion)