J'ai gratté avec une pince brucelle de biologiste (pointue et courbée) ce qui parait plus sombre à l'envers de la feuille. Cela semble être que des poils. Pas de bestiole apparente là dedans.
Ca n'a vraiment pas l'air de cochenilles, vraiment pas.
Je savais qu'au fond d'un placard devait se cacher une loupe binoculaire et apres un bon moment je l'ai retrouvée. Ce n'est pas un modèle de luxe, mais je voulais voir d'un peu plus près ce machin à l'aisselle des nervures.
J'étais là, perdu dans mes contemplations en me disant que la nature fabrique tout de même des choses bizarres. Ces poils mauves planqués pile poil dans l'angle de la nervure, c'est quekchose tout de même...
Soudain, le monstre s'est précipité dans le champ de l’oculaire. Décharge d’adrénaline ! Un Mozilla, que dis-je, un tyrannosaure ! mes doigts se sont immédiatement affairés avec la molette de mise au point. Inconsciemment je savais qu'il fallait compter le nombre de pattes : 4 , 6 ou 8 ?
Dépassant le dégout que tout un chacun aurait éprouvé à ma place devant la couleur beigeasse de l'immonde chose, je l'ai suivie du mieux que j'ai pu, car, nom de dieu, cette bête là était plutôt du genre Ferrari. Sa taille ? Je dirais 0.3mm. Invisible à l'oeil nu en tout cas !
Elle a zigzagué dans l'oculaire 10s avant de disparaitre du champ. Je n'ai pas pu compter les pattes, mais j'ai visualisé son aspect et quelques googlelisation plus tard, je pense que cette image est assez proche :
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J'ai trouvé cette image parce que je suis parti sur l'idée d'un acarien.
Ce qui est le plus étonnant c'est de les voir déjà en avril. Le réchauffement de la planète est décidément en route.
J'aime lire ta prose, bonsaifil, lorsqu'elle n'est pas invective ;)
Pour les acariens il suffit souvent de bassiner régulièrement le feuillage, recto, verso pour s'en débarasser et si cela ne suffit pas ben... Produits phyto.