Chers Pbiens,
Je relance une tentative pour créer une classe de l’école Suzuki sur Genève. En effet, il y a presque deux ans maintenant, Mexicual s’était lancé dans cette aventure, mais il n’avait malheureusement pas pu réunir suffisamment de monde. Or, depuis, de nouveaux membres sont venus grossir les rangs de Parlons Bonsaï, donc peut-être plus de gens potentiellement intéressés. J’espère donc réunir assez de personnes pour lancer la création d’une nouvelle classe sur Genève au printemps 2008. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe de cette école créée par les italiens, le voici en quelques mots : Hideo Suzuki, un maître japonais réputé, vient passer maintenant 4 mois par ans en Europe (Italie, Allemagne, France) pour dispenser son savoir grâce à une traductrice, à raison de trois jours (un cours) au printemps et trois jours à l’automne chaque année, et ce, et c’est là le point le plus important, sur six années, plus deux pour ceux qui veulent devenir instructeur. Il faut alors être conscient que cela représente un engagement sur la durée, mais l’assiduité n’est-elle pas l’essence même de l’art du bonsaï ?
En ce qui concerne le coût de cette école, il est de 300€ (210€ pour les -25 ans)par cours (trois jours), donc 600€ / an, et donc 3600€ sur six ans. J’en vois déjà au fond de la salle qui commencent à avoir des gouttes de sueur sur le front Certes, c’est aussi un investissement financier, mais au regard de la progression fulgurante que cela vous apportera, ce n’est pas si cher que ça. Et ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir recevoir l’enseignement d’un maître japonais sans aller au Japon ! Et puis, cela ferait une bonne occasion aux fumeurs par exemple d’arrêter la cigarette et de mettre cet argent au profit de cette école
En plus, cela leur reviendrait certainement moins cher
!
Non, trêve de plaisanterie, il faut bien réfléchir avant de se lancer, car il est clair que cette école est réservée aux passionnés, aux mordus, à ceux qui ne se voient pas arrêter le bonsaï un jour. Néanmoins, elle est accessible aux débutants, le Maître commençant par les bases, que peut-être certains d’entre nous ignorent encore ou ont oubliées.
Quant au nombre minimum de personnes pour créer une nouvelle classe, il est de 16. Mais le truc, c’est qu’avec 16 personnes, si une ou deux personnes « lâchent » l’école en cours de route, la classe est obligé de s’arrêter, car 16 est le nombre minimum pour subvenir aux frais et à la rémunération de Monsieur Suzuki. A moins, bien entendu, que les autres élèves acceptent de prendre en charge le manque à gagner. De toute façon, dans les deux cas, la personne qui a renoncé se fait lyncher
C’est pour cette raison qu’il vaut mieux partir sur un groupe d’une vingtaine de personnes. Ainsi, cela limite les dégâts en cas de désistement.
Un point crucial aussi est qu’il faut avoir les arbres à travailler pour chaque style étudié. Il peut s’agir de yamadori, d’arbres de pépinières, d’arbres cultivés, le Maître n’est pas sectaire. De plus, à l’inverse de certains formateurs, Hideo Suzuki, quant il commente un arbre, ne parle que de ses points positifs, il ne fait pas ressortir ses points négatifs. Ainsi, l’élève ne se sent pas dévalorisé face à ses camarades. Le Maître met tout le monde au même niveau.
Voilà, à titre personnel, je dirais que ce type d’école est plus qu’une école, où on vous apprend juste des règles sans savoir pourquoi. Là, vous apprendrez réellement ce qu’est le bonsaï, pourquoi cela vous intéresse, vous en saurez plus sur la pensée japonaise, et surtout, vous suivrez l’évolution de vos arbres sur plusieurs années.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et vous serai gré de bien vouloir me contacter par MP si vous êtes intéressés, avant septembre 2007.
Cordialement,
Zuisho