Coup de calcaire

J’ai la facheuse habitude de m’emporter parfois et provoquer la polémique.

Le sujet que je souhaite n’est pas évident, mais il faut que je sorte ce que j’ai sur le coeur.

Tout d’abord, j’avoue avoir un yama cadeau surprise de mes élèves, un pin prélevé dans de mauvaises conditions et un hêtre obtenu sans autorisations.

Voilà je ne suis pas un saint!

J’ai depuis évolué et je m’apprêtai à faire de nouveaux prélèvements avec l’autorisation du propriétaire. Car j’ai eu beau me dire ce n’est pas grave cela reste du vol!

Je suis donc allé dans un peuplement que j’avais laissé depuis 4 ans, une forêt de bonsaï et d’arbre zen à ciel ouvert une magnificence de la nature.

Et là, je constate que ce chef d’oeuvre a été transformé en champs miné.

J’ai fait des études d’écologie et ce spectacle m’a fait comprendre que ma passion m’avait aveuglé.

Aujourd’hui, je reprend conscience et j’aimerai que nous ayons une prise de conscience collective des désastres causés par cette pratique. Autrefois, pratique réservée aux professionnels elle se répand dans toute les catégories de bonsaïka. La multiplication des actes provoquant un désastre écologique évident.

Pour ma part je m’engage:

A ne plus pratiquer de prélèvement en milieu naturel. Quelque soit l’excuse du type:

-c’est un lieu de coupe rase.

-la DDE va faucher etc…

  • ne pas acheter de yamadori dont j’ignore la provenance.

Je vous propose de signer une pétition sous forme de sondage.

J’espère que vous comprendrez ma démarche, je ne veux pas polémiquer mais je crois que l’on minimise l’impact de notre activité sur notre environnement.