La calligraphie et la culture (et le soin) des bonsaï ont de nombreux points communs.
Notamment : ces deux pratiques sont profondément traversées et inspirés par le bouddhisme zen.
Sans vouloir entrer dans les détails du bouddhisme zen, je souhaiterai vous poser une question :
Comme le calligraphe qui, avant de commencer à faire glisser son pinceau par des mouvements vifs mais très précis, et avec une grande sérénité et concentration, s’installe d’abord confortablement pour se préparer à sa séance de travail, prépare ses ustensiles, place quelques feuilles de papier de riz sur la table devant lui, dispose au centre la feutrine, à droite ses pinceaux, l’encrier en schiste et les bâtons d’encre noire, ainsi que la verseuse à eau. Sans oublier la préparation mentale, bien entendu, indispensable avant toute séance.
Observez-vous également un certain cérémonial ou une forme de rituel lorsque vous vous apprêtez à une séance de travail sur vos bonsaï ?