Pour le reste cette chose relève plutôt de la verge, une bite bien puissante. Je ne reconnais pas dans ce pénis les formes tortueuses et élancées des aubépines de mon entourage.
Tout le challenge consisterait à faire passer ce spécimen pour un chêne ou un charme par exemple.
On a quand même pas la même conicité sur les deux :)
Je comprends que tu ne reconnaisse pas les aubépines de ton entourage mais c'est aussi ça une aubépine, non ?
Comme le raconte Thierry Font dans une vidéo où il expliquait qu'un maitre japonais lui disait "il faut faire des chênes qui ressemblent à des chênes", c'est quoi un chêne ? C'est un chêne de la foret de Rambouillet ou un chêne du Lot ?
L'aubépine est un arbuste et son tronc n'arrive pas à se développer de manière massive comme celui du chêne, du hêtre ou de l'érable pour lesquels des diamètres de plus du mètre ne sont pas rares.
Le tropisme des bonsai-ka pour des troncs massifs est très répandu. C'est une des manières pour donner l'impression d'un arbre vieux. En exagérant la conicité il peut alors condenser en quelques dizaines de centimètres ce qui se passe sur quelques dizaines de mètres pour les individus sauvages.
Cette démarche très commune doit-elle pour autant devenir systématique ?
Est-elle pertinente pour toutes les espèces ?
On sait bien qu'arbre séculaire ne rime pas forcément avec gros diamètre.
Il existe heureusement une foule d'autres caractéristiques qui confèrent une histoire à un arbre. Elles sont moins immédiates et plus subtiles. Pour un arbuste aussi modeste que l'aubépine il me semble que chercher à jouer sur un nebari très établi, une riche écorce, des uri ou des jins très naturels serait la voie royale quand on cherche à simuler l'age alors que le diamètre du tronc serait une voie présomptueuse voire prétentieuse.
Quelle émotion quand on voit sur un tronc d'aubépine à peine plus gros qu'un pouce, des cals cicatriciels qui témoignent à eux seuls par leurs formes et couleurs de l'age vénérable de l'arbre.
C'est pour toutes ces raisons que je pense que la voie que suit Jox avec son "aubépine danseuse" est bien plus féconde que celle de la grosse mémère.
Ce que j'essaye de dire ici pour l'aubépine je pourrais le répéter pour le prunellier et je l'ai déjà exposé pour le cornouiller ici. Tous les trois sont des arbustes.
Cet arbre possède l'écorce, les cals cicatriciels impressionnants et pourrait devenir assez rapidement un arbre intéressant. Cependant il ne me fera jamais penser aux aubépines que j'aime.
Je dis simplement que c'est dommage qu'il n'ait pas pu être limité avant et je ne partage pas l'avis de la majorité, aveuglée par la grosse verge.
T'as oublié le nébari, la conicité, les branches qui vont sûrement envoyer du foin dans quelques années... Mais surtout de longues années de soins et de patience pour créer un gros arbre à partir de rien, que tu réduis à une verge, sans te soucier de l'impact que ça peut avoir sur le moral de celui qui montre le fruit d'un travail de longue halène. Et c'est de plus un avis que nous connaissons déjà, car maintes fois rabâché, comme quoi l'arbre doit rester fidèle à l'image que l'on connaît le mieux chez son cousin sauvage. Si tu savais comme je m'en tamponne.
C'est même pas ton avis qui m'énerve, mais l'expression "grosse bite", qu'au lieu de balancer sur certains arbres de démo acheté la veille, tu viens déverser sur ce post, comme pour détruire au moins quinze années de culture et de travail. Je vais pas être vulgaire, mais la grosse verge, parfois j'ai comme l'envie de m'en servir d'une façon pas tendre !
Chacun ses gouts. Par contre, je trouve un peu malvenu/gênant le fait de projeter ses fantasmes ou complexes sur les arbres des autres.
Je pense que cet arbre sera superbe quand il aura des branches solides qui sortent des courbes du tronc, il a presque tout ce qu'il faut : conicité, courbes, nebari, ecorce. Il ne manque plus que les branches proportionnées au tronc puissant, ama
T'as oublié le nébari, la conicité, les branches qui vont sûrement envoyer du foin dans quelques années... Mais surtout de longues années de soins et de patience pour créer un gros arbre à partir de rien, que tu réduis à une verge, sans te soucier de l'impact que ça peut avoir sur le moral de celui qui montre le fruit d'un travail de longue halène. Et c'est de plus un avis que nous connaissons déjà, car maintes fois rabâché, comme quoi l'arbre doit rester fidèle à l'image que l'on connaît le mieux chez son cousin sauvage. Si tu savais comme je m'en tamponne.
Je pense que Lanig s'en tamponne le coquillart de l'avis de bonsaiphil, et qu'il ne fait pas du bonsai pour lui plaire.... du moins je lui souhaite.
Quand a l'image que doit renvoyer l'arbre en bonsai, tu te trompes A.N.T.O.N.I.N., elle ne doit pas rester fidèle à l'image que l'on connaît le mieux chez son cousin sauvage, mais a l'image des arbres de l'arrière cours de bonsaiphil, puisque qu'il s'agit du centre du monde du bonsai. Qu'on se le dise, tout arbre qui sort des canons bonsaiphilesques n'est pas digne d'apparaitre ici.
Je pense que Lanig s'en tamponne le coquillart de l'avis de bonsaiphil
Globalement oui ;).
Ceci dit, je pense que la critique sur le fait que cet arbre ne ressemble pas et ne ressemblera jamais à une aubépine est tout à fait justifiée. Par contre, l'utilisation du terme « bite » me semble donner plus d'informations sur Bonsaiphil que sur les caractéristiques de cet arbre.
Oh, les gars! il faut tolérer la diversité culturelle !! :newsm_8: .... c'est d'actualité quoi...
Bref il en faut pour tous les gouts (comme le disait le grand philosophe Carlos; "vous saurez tout sur le zizou etc etc" )
Moi j'aime bien cet arbre, tout simplement parce qu'il relève de la performance... Je vais me faire taper dessus mais c'est pas grave. C'est un modèle de patience et de travail, choses importantes dans le bonsaï ;)
C'est pas Carlos, à qui je n'enlève aucune compétence en philosophie, c'est Pierre Perret :spb96: :spb40:
Personnellement, comme tout le monde, j'aime la base que montre cet arbre et je trouve que ce débat sur les aubépines et leur forme ou non forme en rapport avec la nature est malvenu parce que dans ce cas, il aurait dû être appliqué à beaucoup de prélèvements d'aubépine vus sur ce forum.
Etrangement, ça n'est jamais arrivé !
J'ai une aubépine issue de bouture de racine que je cultive en pot depuis 4 ans maintenant et dont, justement, cette année je me tatais pour la passer en pleine terre. Elle est tordu sur la première partie et possède un grand tire-sève que je garde pour... tirer la sève. La plante n'est pas bien grosse du tronc et lorsque je vois le résultat de la culture faite par Lanig, ça me confirme qu'un passage en pleine terre ne pourra que lui être bénéfique.
@Lanig : tu peux nous préciser les étapes de culture pour avoir ce résultat, stp ?
C'est une aubépine, probablement prélevé à l'âge d'un an en région parisienne que l'on m'a donné en 2002 après plusieurs années de (mauvaise) culture, elle était alors grosse comme un doigt.
Je l'ai cultivé en pleine terre depuis l'hiver 2003, et je l'ai sortie au printemps 2017.
Lorsque tu dis "mauvais culture", ça m'intéresse aussi. Finalement, on passe notre temps à observer et à se focaliser sur les techniques qui marchent mais pourquoi ne pas prendre le problème à l'envers ?
Pour moi, c'est intéressant afin de voir si j'ai appliqué les mauvaises méthodes :)
Au-delà des histoires de bites (j'en redemande, c'est marrant et l'occaze libératoire et jouissive est plutôt rare en ce moment) de grosseur ou de finesse du tronc, ce qui fait la différence ça reste de mon point de vue la construction des branches et des rameaux.
Sur une aubépine, ce sont des tuyaux et il faut sans cesse revenir en arrière pour obtenir une ramification dense et trouver de la conicité en plus des mouvements qu'on cherchera à obtenir de manière naturelle. Ce que je veux dire c'est qu'un arbre, quelque soit son tronc et son diamètre, ne devient un bonsaï que par la qualité de ses branches. Là surtout réside l'émotion, de mon point de vue. De jolies branches fines, avec des mouvements subtils, tantôt doux ou abrupts, délivrant un message d'harmonie, ou au contraire de beauté sauvage, peuvent compenser largement un tronc trapu, avec peu de mouvements et d'accidents.
Le bonsaï c'est aussi une affaire d'équilibre et de compromis. Je comprends tout à fait la critique de bonsaiphil, mais l'arbre de lanig possède une beau potentiel que la construction bien menée des branches peut sublimer, jusqu'à faire passer son tronc au second plan. Je vois des aubépines partout dans mon environnement campagnard. Elles poussent et surgissent au gré des fruits semés par le cul des piafs. On s'en sert pour les haies, en association avec charmes, saules, noisetiers, chênes, ronces, etc... Elles sont broutées ou taillées brutalement au taille-haie hydraulique dans les pâtures et très rarement laissées libres. De ce fait, je pense qu'on peut leur donner la forme que l'on veut, tout comme les charmes qui les accompagnent très souvent dans le paysage.
Même avis sur l'importance de faire des belles branches sur cet arbre plus tard
Par contre, je ne sais pas pour toi Gwinru, mais perso jaimerais pas qu'on compare un de mes arbres à une bite.. "chacun son truc" lol j'aime bien l'humour mais là, c'est juste irrespectueux
..., mais perso jaimerais pas qu'on compare un de mes arbres à une bite.. "chacun son truc" lol j'aime bien l'humour mais là, c'est juste irrespectueux
Mes propos ne peuvent être irrespectueux que pour ceux qui considèrent la biroute comme une partie vile et méprisable de l'anatomie mâle. Je ne vois pas cet appendice ainsi, loin de là.
En utilisant le mot "bite" je voulais désigner cette recherche fantasmagorique de la grosseur à tout prix pour les troncs. Il semblerait comme acquis que plus c'est gros plus c'est mieux.
Si j'ai bien compris l'histoire de cet arbre, il a évolué ainsi non par choix délibéré de Lanig mais par obligation de le laisser en pleine terre.... trop longtemps.
Loin de moi l'idée de rejeter tous les gros troncs. Mais il est trop rare de voir les membres de ce forum s'extasier unanimement sur des troncs sveltes, graciles qui montent en dessinant des courbes subtiles comme cet arbre
Extrait d'une vidéo un peu ennuyeuse, mis à part l'arbre qui l'accompagne du début à la fin
Lorsque tu dis "mauvais culture", ça m'intéresse aussi.
En fait, c'est ma mère qui a cultivé ce plant, avec les conseils de Rémy Samson : substrat pourri, pas d'engrais, on taille tout de suite car « un bonsai ça doit rester petit ».
@Lanig : tu peux nous préciser les étapes de culture pour avoir ce résultat, stp ?
Rien de spécial. Je l'ai laissé pousser j'ai dû la transplanter deux fois les cinq premières années pour travailler les racines puis après je l'ai laissée pousser. J'ai coupé de temps en temps les branches pour laisser un tronc dominant et je l'ai rabattue de temps en temps pour la conicité et le mouvement.
Si j'ai bien compris l'histoire de cet arbre, il a évolué ainsi non par choix délibéré de Lanig mais par obligation de le laisser en pleine terre.... trop longtemps.
De manière pas tout à fait exceptionnelle venant de toi, tu as compris ce que tu avais envie de comprendre et pas ce qui était écrit ;)
Mes propos ne peuvent être irrespectueux que pour ceux qui considèrent la biroute comme une partie vile et méprisable de l'anatomie mâle. Je ne vois pas cet appendice ainsi, loin de là.
:newsm_3: j'aime bien ta façon de retourner le truc comme dans un sketch de Coluche ^^